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Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]

Sujet: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Sam 11 Juin - 17:44
Mad Walker
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Forgotten Hollow… Voilà que ça sonnerait presque comme une farce. Une mauvaise farce. Enfin, si on traduit littéralement ça donne une merde du genre... « Creux oublié ». Si c’est pas une farce en soi, ça… Mais non, ça m’inspire plus ce genre de films d’horreurs à la con vous voyez ? Le genre « La malédiction à la con du trou de balle oublié » ! C’est peut être cette pensée, d’ailleurs, qui m’a mené là ou se trouvent tous les trou de balle, en passant des connards dont l’existence ne vaut pas grand-chose jusqu’aux salopes qui aiment les exhiber. De toute façon, entre raclures à la con… qui se ressemble s’assemble, pas vrai ? Enfin. On dit que c’est dans ses bas fonds qu’on apprends à connaître une nouvelle ville. C’est pas comme si de toute façon on allait m’filer les entrées pour les plus hauts buildings rubis sur l’ongle. Même si je pourrais foutrement me la payer, l’entrée. Enfin, c’est pas tant une question de pognon que de présentation. Ou d’état d’esprit merdique. Je leur pisse volontiers à la raie, alors pourquoi ils me laisseraient entrer, hm ? Enfin. C’est donc sans réellement me poser de questions que je pousse l’entrée de ce fameux bar à putes. « Coyote », hm ? Assez comique, comme nom. Bien que j’imagine bien ce tas de crasse ricaner comme une hyène face à toute cette chair gentiment proposée. Tranquillement, je retire ma veste en jean pour l’envoyer balader dans un coin, il sera toujours temps de la récupérer plus tard, réajustant mes bretelles par dessus mon marcel pour jauger de l’endroit, attrapant la roulée sur mon oreille pour venir l’allumer. Il ne faut pas longtemps pour que la « marchandise », véritable fléau des féministes 2.0 vienne m’accueillir. Sans vouloir me vanter, j’ai souvent cet effet sur la gent féminine. Sans doutes un avantage du à ma taille et ma carrure. Surtout que je suis presque propre, aujourd’hui. Ça change de ces derniers mois. Il semble que ce début de soirée s’annonce assez calme. Ça arrive. Il reste dans l’air ce genre d’odeur fétides qui traîne après qu’il se soit passé quelque chose de moche. De là à savoir si j’aurais la curiosité d’accorder mesure à cette question ici bas, et de savoir ce qui à bien pu se passer… Non. Je m’en cognes royalement. Si les caïds du coin sont pas en train de se monopoliser les plus beaux culs du coin, c’est même globalement un avantage. Non pas que l’idée de défoncer quelques crânes pour faire main basse dessus me dérange.

En fait, je crois que je suis déçu de ne pas avoir cette possibilité. Ouais… fais chier. On me demande alors ce que je prévois de boire, ce qui va se finir au fond d’une Chimay, comme toujours ou presque. Pour le reste… L’une d’elles à l’audace de me demander comment je compte payer. Je lui fait alors un numéro « de magie » rapide, laissant apparaître une pièce ou deux dans mes mains. De l’or, pur. Bien entendu, je refuse d’expliquer toute relativité quant à mes « tours », me contentant de leur faire comprendre qu’il y en aurait pour tout le monde si tant est qu’elles s’en montrent assez… « gentilles ». Tout de suite, la grande majorité d’entre elles n’ont d’ailleurs pas fait montre de beaucoup de réticences pour la suite. Faut dire que l’idée de se payer un extra d’or pur doit pas arriver tous les jours. Comment je fais ça ? Mystère et boule de gomme. D’aussi loin que je me souviennes, j’en ai toujours été capable. Oui, ça ressemble assez aux pouvoir les leprechauns. Mais non, je ne suis pas capable de forcer la chance comme eux. Ou en tout cas… ça se saurait. Je suis peut être pas fini, faut dire. Ça serait pas la première question sur laquelle ça s’avérerait être le cas !

Je ne rentrerais pas dans tous les détails… car tous les dieux et leurs putains savent qu’il y en à eu… des détails en tout genre. Le genre qu’on raconte à voix basse pour faire rougir les putains des dieux, justement, mais j’ai passé ce qu’on pourrait globalement appeler une « bonne soirée ». Elle s’est jouée entre une poignée de jeunes damoiselles et ma verge. Et beauuuuuuuuuucoup de bière, je dois bien l’avouer. Et beaucoup d’entrejambes féminines lavées à la bière, aussi. Dans un premier temps, en tout cas. Bref… tout se passait bien. Jusqu’à ce que les festivités soient stoppés de façon si brutales que personne n’a songé à me demander un paiement pour tout ça. Je vous ai intrigués ? Soit, je vais vous expliquer. Toute la ville doit presque être au courant, maintenant, de toute manières. J’étais donc paisiblement en train de jouer avec deux damoiselles quand un camion est venu percuter le mur juste derrière mon assise. Il semblerait que le type se soit endormi au volant, enfonçant le dit mur, mon dos, et les cinq femmes vautrées autour de moi. Si j’ai la chance de pouvoir résister à pas mal de choses (quoi qu’il m’aura fallu un petit moment pour m’en remettre, de celle-ci, merci à l’habitude qui me tient toujours sur mes gardes) les filles, elles… ne peuvent pas en dire autant. C’est donc avec pas mal de leur sang sur la gueule et le corps que je suis sorti de l’établissement, pendant que le tenancier des lieux était en train de s’activer en tous sens, essayant de voir en vain si l’une d’elle s’en serait sortir vivante. Putain… J’aurais pas vraiment eu ma dose, et meme moi je me rends compte que ça serait malvenu d’en fourrer une petite dernière au passage… Quoi que… Allez.

Après avoir laissé assez de pièces sur le comptoir pour permettre au patron de péter un coup, j’ai pris la main d’une des autres travailleuses du coin pour l’attirer à l’extérieur, avant de me diriger vers l’arrière du bâtiment. C’est drôle que sa principale réserve ait été de me mentionner que son principal problème se trouvait être dans le sang qui me recouvrait mais… ma foi. Quelle importance ? Ça ne m’a pas empêchée de la trousser assez fort pour qu’elle ne puisse pas s’empêcher de couiner. Une fois l’affaire terminée, je lui ai laissée sa petite pièce avant de me rhabiller, pouvant difficilement espérer une douche… Pour entamer de partir de là, l’air de rien. C’est pas à moi de ramasser les morceaux, si on peut m’accuser de malchance, je pisse très volontiers au cul de l’enfoiré qui m’en à offert autant. Et de fait… ma foi… qu’il ramasse, lui.

C’est donc ainsi. Couvert de sang, le haut plus rouge que blanc, que je m’éloignes d’un pas tranquille en direction du premier point d’eau que je pourrais remarquer. Ou d’un hôtel quelconque. J’ai eu mon coup de malchance pour aujourd’hui… après tout. J’espère…
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Sam 11 Juin - 23:06
Persephone
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgLes yeux fermés. Allongée au milieu de cet immense lit d'un blanc d'albâtre pour seule compagnie des oreillers en soie. Rien ne semble venir perturber ce sommeil artificiel, si ce n'est l'aiguille de la pendule qui vient d'annoncer deux heures. Deux coups. Deux coups dans la nuit. Mais ce n'est pas le cliquetis de l'horloge qui me réveille. Non. Je sens. Je ressens cette chose familière. Cette chose qui fait écho à mes propres capacités. mon cœur s'affole dans ma poitrine si longtemps inanimée. Une vague de panique semble vouloir me remplir les poumons... Mais non... Lui n'est pas là. Il est toujours dans ce silence salvateur. Depuis ces années. Il n'a jamais réussi à me remettre la main dessus. À croire qu'il est parti rejoindre les pauvres âmes noyées dans le tartare. La région du monde la plus profonde. La plus aride. Dans ce lieu où les souffrances dépassent l'imagination. Dans ce lieu qui était l'un des vestiges de ma maison, le tartare, les chams-élysées, l'Erebe. Cette maison tant détestée qui me rend si nostalgique... Car c'est dans cet endroit que je suis devenue cette femme, cette déesse, tuant la jeune fille qui s'était égarée à cause d'un narcisse... ma fleur préférée. mes pensées semblent m'assaillir, faisant naître en moi une étincelle de combativité qu'on me connaissait tant. Cette déesse, capturée, violée, maltraitée, cet être qui a réussi à porter fièrement la couronne de reine des enfers, à côté d'un dieu que j'ai toujours répugné. Ses mains, sa bouche, sa verge qui souillaient mon corps au lieu de l'honorer... Cette petite âme perdue qui est devenue cette magnifique femme, tant redoutée, crainte, déesse infernale, déesse de l'agriculture, dans un seul et même être. Cela démontre à quel point mes humeurs peuvent être changeantes. 

Je sors de ma couche, lentement, mes muscles victimes d'une paresse passagère, entièrement nue, attrapant un déshabillé en soi pour gagner la salle de bain.  Je ne peux pas attendre, le besoin, la curiosité ne font que s'accroître, faisant vibrer chaque parcelle de ma peau. Je ressens cette énergie, ce pouvoir, unique.  J'ai besoin d'assouvrir ma curiosité, de découvrir ce qui se passe derrière toutes ses sensations étranges. Je me presse, j'enfile les premières affaires venues, dans un look toujours assez strict, une robe droite, et un chignon pour dompter cette crinière blonde qui descend jusqu'au milieu de mon dos. Une arme attachée à la cuisse, un poignard appelé mercure, qui est mon fidèle ami depuis la chute, depuis que les trois frères se sont emparés de l'intégralité du gâteau... Dieu, Le Diable, et Dracula, trois beaux enfoirés à mon sens... Bien que la déculotté à l'encontre d'Hadès laisse un fin sourire se dessiner sur mes lèvres. J'ai eu la bêtise, ou l'ingéniosité de fuir, profitant de la cohue générale pour reprendre cette vie qu'on m'avait si longtemps volée. Ma présence n'aurait rien changé au présent. Ma présence aux côtés d'Hadès aurait sonné faux. Je ne suis pas une guerrière comme Athéna ou encore Enyo... Moi, je suis une reine, le genre de reine qui navigue avec aisance entre le beau et l'affreux, entre la naissance et la mort. Mon seul véritable regret n'est autre que cerbère, cette créature que j'ai réussis à apprivoiser, lui offrant une fidélité sans faille, et réciproque, seul véritable allié encore vivant sur cette terre.  Et cela serait mentir que de prétendre que je ne m'inquiète jamais de son sort. A croire que seules les plantes et les créatures méritent mon attention.

Je m'engouffre dans la nuit, démarrant la voiture, sentant avec excitation le moteur vibrer sous mon poids. Je me laisse aller à mon instinct, poussée à prendre certaines routes et à m'éloigner du centre de Forgotten pour me garer au niveau du parking d'un hôtel miteux. Mais il n'est pas là, non l'être s'est éloigné, s'est engouffré dans la forêt. Je grimace légèrement, mes chaussures ne sont pas adaptées à ce genre de traque, et pourtant, je continue à avancer, à m'enfoncer dans l'orée de la forêt pour arriver rapidement au bord d'un point d'eau. Il est là, massif, impressionnant. Je me contente de l'observer, m'installant sur un rocher, retirer mes chaussures pour apprécier le contact froid de la roche avec la plante de mes pieds. Je l'épie, tel un animal qui contemple sa proie, le laissant retirer tout ce sang qui ne lui appartient pas... et peut-être même, s'il retire ses vêtements, je pourrais apprécier ce physique typiquement masculin, animal, éclairé pour seule lumière celle de dame lune. Mes sens sont aux aguets, ma curiosité piquée à vif, je reste plutôt confiante, dans un tel lieu, mon pouvoir se nourrit de toute cette énergie... et c'est sans doute pour cela que je ne cache pas ce que je suis, mon aura pouvant parler pour moi-même, ou du moins montrer que d'humaine, je n'en ai que l'apparence. 

Je ressens le besoin de m'approcher, de toucher l'énergie qu'il dégage, seul point séduisant de mon époux...  cependant je reste sagement de l'autre côté. Préférant devenir celle qui traque, celle qui viol l'intimité. Place méritée. Et plus je l'observe, plus je me demande comment il a pu hériter de ce pouvoir... car s'il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est que ce n'est pas Hadès qui vient de planter son regard dans le mien.  





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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 12 Juin - 0:54
Mad Walker
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Localisation : Dans ton p'tit cul bien moulé, conasse.
On aime à penser que les choses sont simples. Que 1+1 font deux. Mais j’aime à croire que c’est rarement aussi simple. Je suis la preuve vivante que ce monde est tout sauf simple. Parfois, des bribes de souvenirs. Parfois, des scènes sur-réalistes. Parfois, une envie de violence innommable, parfois… une faim dévastatrice. Parfois, je fais quelque chose de bien, sans que cela ne m’ôte le poids du pêché. Souvent… je prends ce que je désire. Comme ces pièces. Après tout, ce monde est fait pour être régné par les forts, non ? Toute ces gueguerres isolées et stupides entre divinités en est bien la preuve. Ils préfèrent traquer des chimères qu’aider ceux qui en ont vraiment besoin. Les paumés dans mon genre… ça intéresse personne. Alors ouais. Qu’ils aillent tout simplement se faire foutre. Quand je suis assez lucide… je sais après quoi je cours. Le reste du temps… Ah ! Comment définir une existence d’errance ? Il y à des jours ou je ne me souviens même pas être amnésique, et ou je me contente, presque bestialement, de prendre ce qui se présente à moi comme acquis. Comment voulez vous rester équilibrés ? Enfin… j’dis ça… mais c’est pas comme si j’apportais une réelle importance à toutes ces conneries, la plupart du temps. A quoi bon, après tout ? Je ne suis qu’un paumé parmi tant d’autres. Le plus chiant, c’est encore cette putain de malchance. Et encore, vous voulez savoir ce que c’est, le plus moche ? C’est que la plupart du temps, je vois ou au moins sens le coup arriver. Le camion… je le savais. J’ai pas eu le temps de l’éviter pleinement, mais j’ai pu faire en sorte de limiter l’impact. Pourquoi ne pas avoir tenté le coup pour les jouvencelles, alors ? Quelle importance. Ce que j’ai le temps d’accomplir pour moi même, je ne l’ai pas pour autrui. Et ce n’est pas la vie des autres, que je mènes. S’ils s’en cognent de mon cas, pourquoi devrais-je leur accorder plus d’importance ? Je ne vaux que ma propre existence. Et à mes yeux, fatalement, c’est bel et bien celle qui à le plus d’importance.

J’ai fini par trouver une fontaine… ça me permettra au moins de sauver un minimum les meubles. Sans aller jusqu’à retirer mon falsard, je me contente de nettoyer au mieux mon haut, laissant mes bretelles retomber sur mes flancs. Bien sûr, je m’offres à moi aussi un semblant de bonne figure. D’autant plus qu’il semble que j’ai une « fan ». Et pas une anodine. Ainsi, l’une de ces êtres égocentriques trouve la marchandise à son goût ? Amusant. Un frisson me traverse à cette idée, alors que je laisse aller mon subconscient à un peu plus d’analyse de sa personne. Ouais. Il y à un truc. Elle ne se cache pas, et son pouvoir… Est à la fois différent et familier. Quelque chose en moi semble hurler. Un mélange de désespoir et d’envie. Un grondement bref m’échappe, tandis qu’un groupe d’abrutis passe non loin. Ils semblent prendre cet « aparté » pour eux. A moins que ce ne soit là l’ouverture pour passer leurs nerfs stupides sur un étranger. A moins que ce ne soit encore un mélange subtil des deux apporté par la poisse qui me colles aux basques. Putain. Alors que le premier s’approche de moi, écartant les bras en lançant un flot d’insultes stupides, je me retrouve en une enjambée devant lui, m’affaissant juste ce qu’il faut pour que l’uppercut suivant ce mouvement l’impacte assez fort pour envoyer son âme à quelques années lumières. Sans le tuer, il tombe net, simplement. Un nouveau grondement… plus satisfait, cette fois, alors que je laisse craquer les os de ma nuque d’un geste bref. Le message à été assez clair pour les deux gusses restants. L’un d’eux semble accuser le coup tandis que le second lèves les mains en signe d’apaisement. Je ne me détends cependant pas avant qu’il n’ai ramassé son pote pour détaler. Anormal. Ça va sûrement se retourner contre moi plus tard. Chier. D’un geste, je renfile le marcel malgré sa fraîche humidité, profitant du geste pour passer un dernier coup aqueux dans mes cheveux… et de reporter mon entière attention sur la déesse m’observant. Je l’observe assez longtemps pour lui faire comprendre que j’ai remarqué sa présence. Mais pas trop non plus. Je sais reconnaître un animal en chasse et ce coup-ci, je conviens à lui en accorder la place. Après tout, cela va la forcer à créer le premier contact et je dois bien admettre être assez curieux pour voir comment elle compte s’y prendre.

Je me demande comment elle peut me percevoir. J’entends… pas visuellement. Ce que je dégages. Moi même ignore ce que je suis. Mais je gage que je dois dégager quelque chose d’assez particulier pour attirer son attention. Est-ce lié à cette étrange aura et à la triste colère que je ressens, au plus profond de mon être ? Sans doutes. Mais elle ne serait sans doutes pas en train de m’observer ainsi si ce n’était que ça ? Certaines bribes de souvenirs me remontent à un temps… vide. L’ai-je connu par le passé ? Elle est un peu loin, mais je pense pouvoir affirmer que je m’en souviendrais, si j’avais déjà rencontré un si joli lot. Un soupir traverse mes lèvres. Fais chier. Je n’aime pas quand on à plusieurs coups d’avance sur moi. Et je dois bien avouer que je n’ai pas la main dans cette affaire. En tout cas, maintenant que je suis plus ou moins propre -je n’ai pas pu faire grand-chose pour mon haut, faut dire… Il me faudrait au moins du bicarbonate de soude. Et j’ai pas ça. Ça sera plus simple d’en piquer un à l’occasion.- Je prends sur moi de patienter le temps qu’il faut. Assez pour pouvoir puiser en moi une capacité qui m’est utile de temps en temps. Je n’en prends que de quoi user à mon besoin… Je ne fais pas réellement l’échange. Je n’en ai pas besoin pour l’instant. Je lance alors, sachant qu’elle m’entendrait parfaitement, au travers d’un pouvoir de télépathie basique mais… effectif.

-Je sais pas ce que vous me voulez, « déesse »… Mais ce que je sais, c’est que j’aimerais bien trouver un endroit sec pour finir cette foutue nuit. Et gâter ma fringale. Alors à moins que vous n’ayez quelque chose à me proposer, je vais devoir vous fausser compagnie pour retourner dans un lieu qui me sera plus connu. Désolé de gâcher votre petite partie de chasse.

Mon ton est brut sans être sec. Même moi, je sais montrer un minimum d’égard aux divinités. Pour peu qu’elles semblent en avoir un minimum quelque chose à foutre. Si c’est la protectrice de cette ville, autant montrer patte blanche après l’incident du camion. Je préférerais éviter d’avoir à en affronter une. Aussi… doux qu’ai l’air son pouvoir.
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Mar 14 Juin - 21:24
Persephone
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgMon regard semble vouloir enregistrer chaque parcelle de cet être étrange. J'observe, silencieusement, le détaillant du regard comme pour m'imprégner de son image même les yeux fermés. Je sais qu'il sait. Je sais qu'il me ressent. Je ne me cache pas, trouvant cela lassant et parfaitement inutile dans telles circonstances. J'ai besoin d'une réponse sans être sûre qu'il puisse me satisfaire à ce sujet. Son regard croise le mien, avant de se reporter sur les piteuses petites créatures qui passent par là. Des humains, bien trop jeunes, idiots et ivres, près à chercher la bagarre. Je ne bouge pas, admire presque cette brutalité qui semble contrôlée. J'esquisse même un sourire en voyant l'un de ces insectes tomber raide au sol. Le cœur battant encore dans sa poitrine, tandis que sa conscience est noyée dans les brumes de la nuit. Il allait se réveiller avec un mal de tête, rien de plus, rien de moins. J'imagine que cela aurait pu être pire, le sang sur le tee-shirt du rouquin prouvant qu'il est du genre à être au mauvais endroit au mauvais moment. Tant mieux, moi aussi. C'est sans doute pour cela que je me suis fait traîner par les cheveux jusqu'à cette fameuse grotte, me laissant mollement tirée dans les profondeurs des enfers. Petite vierge et sotte que j'étais. J'aurais dû ne pas m'éloigner de ma mère... même si ce qu'elle avait à m'offrir n'était guère mieux. Une vie passée dans son ombre, flattant le joug maternel, docile petite Corée, petite vierge adorable, amenant le printemps, les récoltes et la vie sur son passage. Hadès m'aura fait comprendre une chose... Je suis capable, ou du moins j'était capable d'amener autant la mort que la vie. 

Je mérite ce trône, pas en tant qu'épouse, mais en tant que dirigeant... Beaucoup plus que cet enfoiré de Lucifer. Son nom inspire la peur... Mes croyants me respectaient, pour ce que j'apportais, pour ce que je reprenais. On pourrait croire que seul Hadès gérait tout cela, mais vous savez aussi bien que moi que derrière chaque homme, il y a une femme... Et je suis cette femme.  Cela fait bien des décennies que je m'éloigne des dieux, des déesses, menant un semblant de vie, sordide, frôlant la folie, me laissant envahir dans des colères frénétiques, pour redevenir douceur et tendresse. Je ne pensais pas qu'un être me ferait sortir de ma tanière, et pourtant, j'étais bien là, en face de lui. 

«  Bonsoir... Appel moi juste Persée, cela suffira. Déesse n'est plus d'actualité » Les talons à la main, je fais quelques pas, appréciant le contact de la terre avec la plante de mes pieds... Je m'approche de lui, sans le quitter du regard... et plus je me rapproche, plus j'ai l'impression que mon corps devient électrique, reconnaissant l'essence qui m'intrigue tant... Douleur familière dans le ventre, et poitrine qui semble devenir dure, comme s'il s'agissait d'un désir sexuel, mais ce n'est pas le cas... c'est bien plus compliqué que cela. Je le dévisage, interrogatrice. «  Qu'est-ce que tu es » 

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, n'osant pas le toucher, même si le contact est tentant. Il vibre presque comme Hadès, mais ce n'est pas lui... où a t-il trouvé ce pouvoir ?

 « Suis moi » lançais-je sans attendre une réponse de sa part, ne lui laissant pas le choix dans mon ton de voix... et pourtant, il l'a ce choix, mais j'imagine que ce soir, je peux être une contrepartie intéressante. Je fais marche arrière, retourne sur mes pas, retrouvant ma voiture, et j'attends sagement que cette masse vienne s'installer sur le siège passager. Je compte le ramener chez moi, en lieu sûr, dans cet endroit où il pourra prendre une douche convenable, mettre peut-être des vêtements propres et vider mon frigo pendant que je siroterais une bouteille de vin.

J'imagine que j'aurais attendu sagement, puis démarré en trombe lorsqu'il se sera enfin décidé à me rejoindre... Appréciant la vitesse dans ces petites rues de campagne, regagnant mon antre, mon chez-moi, en compagnie d'un parfait inconnu dont je ne connaissais même pas la nature... Il n'est que puissance bestiale, animal, quelque chose de sombre et de noir est niché en lui, me rappelant à quelques détails près, l'énergie de cerbère. 

Je serais restée évasive, appréciant les silences, le surveillant du coin de l'oeil, prête à le planter s'il se montrait agressif. La mort n'est pas mon ennemie, et pourtant, je n'ai guère envie de disparaître... pas tant que j'aurais pris ma vengeance sur tout ces nouveaux dieux...





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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Mer 15 Juin - 20:04
Mad Walker
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Localisation : Dans ton p'tit cul bien moulé, conasse.
Lentement, une de mes mains remonte au niveau de ma nuque lorsque le lien tissé entre elle et moi réagit pour m’apporter sa réponse. Non pas que ce soit une surprise qu’une déesse ai déjà connu un pouvoir de ce genre et sache donc instinctivement comment y répondre, en soi. Mais bel et bien plus car rares sont les entités qui ont cette même connaissance, présentement. Ce n’est plus un pouvoir si rependu que ça. En soi, ça n’a fait que me confirmer ce que je savais déjà. Perse. Une déesse perse ? Non… elle n’en à pas le teint. La réponse la plus logique s’avèrerait donc être « Perséphone ». La captive d’Hadès. Hadès… j’ai la vague intuition que ce nom me parles plus qu’il ne le devrait. Mah, c’est sans doutes sans grande importance. Ce n’est pas comme si c’était lui que je sentais gronder au fin fond de mon estomac, pas vrai ? Dans les faits, mine de rien, c’est pas la première connasse venue. J’entends, certes elle à été manipulée par un vieu con, mais il à quand même fait d’elle une double « casquette », si je puis dire. Pas tout le monde ne peut s’en vanter, peu importe le panthéon. C’est d’ailleurs car elle en à sans doutes parfaitement conscience qu’elle dégage ce qu’elle dégage. Une assurance. Une fierté. Elle nie être encore une déesse, mais elle se présente face à moi comme si c’était toujours le cas. Ses épreuves l’ont renforcée et elle ne se gêne pas de le faire savoir. Et rares sans doutes sont ceux à pouvoir en voir la texture pleinement. Enfin. De mon point de vue, ce n’est qu’une putain de déesse qui à sans doutes quelque chose en tête. Mais dans les faits, elle est aussi une première et rare porte d’entrée vers le labyrinthe de ma vie et de mes connaissances alors… Pourquoi ne devrais-je pas la suivre ?

Au plus elle approche, au plus un « contact » se fait. Comme si nos deux auras étaient faites pour coexister. Finalement, je me dis que c’est peut être ça, qui l’a attirée. Mais… Non. Je ne sais ni d’où me vient cette aura, ni comment elles peuvent présenter une ambiance aussi.. électrique. Cela dit, une part de moi, plus malsaine, ne peut que se dire qu’il s’agit là d’un avantage indéniable. Tant qu’elle voudra le savoir, tant qu’elle voudra des réponses quelconques, je pourrais tirer avantage de nos échanges. Si pour obtenir ses réponses elle doit enculer ce qui m’enchaîne à cette putain de malchance… alors c’est parfait. Quoi qu’avoir l’occasion de passer par le sien, de cul, ne me déplairait en rien. Hm. Oui. Certes. Mais… putain. Pourquoi je me détends ?! Me détendre face à une déesse… T’es un putain de con, Walker. Un putain de gros con ! Reprends toi. Ça pique, ces bestioles là. Si elle peut t’aider, elle peut aussi t’enculer, et de façon très peu agréable, alors on reprends ses putains d’esprits et on envoie un putain de pied bouche à cette… foutue électricité. Ok, t’es du genre a accepter facilement de te laisser porter par les divers courants, mais là, ça serait dommage de tout foirer, t’as une vraie opportunité, mon con. T’auras tout le temps pour ça après. De toute façon c’est sûrement ce qui arrivera. C’est une déesse, elle te jettera quand elle aura plus besoin de toi. En tout cas, je peux déjà noter dans un coin de mon esprit que cela ne sert pas à grand-chose que je répondes trop vite. L’autorité… elle à oublié comment ça marche. Tant mieux, j’aurais fini par l’envoyer chier, t’façon. Enfin.. quoi qu’il en soit, nous verrons bien, j’imagine. Hm. Je me trompes peut être. Si sa méthode n’est pas convaincante, son ton, lui, sait exactement ce qu’il veut. Intéressant.

Je l’ai donc suivie. Je dois bien admettre avoir pris une poignée de secondes de plus pour faire la part des choses, un minimum, mais oui, je l’ai suivie jusqu’à sa voiture. En me penchant pour rentrer dedans, je souffle doucement, venant attraper la poignée pour reculer le siège sans réel égard pour ce que pourrait en penser la dame. De là, je me suis simplement contenté de m’installer sur le dit siège, appréciant de le voir plus adapté à ma propre masse. Si mon haut plein de sang est en contact avec le siège ? Pleinement. Faut pas déconner non plus, vous pensez vraiment que ce genre de détails sont du genre à me traverser l’esprit ? La voir démarrer en trombe m’a légèrement crispé sur le coup. Réflexe devenu naturel dès qu’une situation se prêtes à un accident. C’est pas comme s’ils me collaient à la peau, en même temps. Mais je me suis vite détendu, me rappelant qu’elle n’est pas au courant. Sans doutes pas. Et que de toute façon… ça ne changerait rien, alors autant la laisser profiter de l’instant. Si elle se montre peu loquace, je ne peux qu’en dire autant. Faut dire que je n’ai encore jamais ouvert de bouquin intitulé « papoter avec une putain de divinité » et comme ils ont à mes yeux toujours été des trous du culs, je préfère encore éviter de lui donner une raison de changer ses avis initiaux, si je peux dire. J’aurais cependant pris la peine de répondre à sa question. Ou en tout cas, à lui offrir une réponse à laquelle elle ne s’attendait sans doutes pas.

-J’sais pas. Ce que je suis, j’entends. Les bons jours, je suis capable de me souvenirs de quelques trucs, mais le reste du temps… Une sorte de force malsaine m’en empêche. Comme si on avait érigé une brume dans ma tête. Et si la réponse peut vous paraître frustrante… imaginez à quel point toute cette merde l’est pour moi.

Après un léger silence, je conclus, mon regard tourné vers elle, avisant sans réellement y songer ses formes, dessinées en courbe à la place qu’elle occupes. La concentration lui va bien. Putain, si c’était pas une putain de déesse, je l’aurais sans doutes déjà prise sur son capot, avant de partir.

-Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai plus d’un tour dans mon sac. Littéralement.

En levant une main, je fais apparaître une nouvelle pièce dans celle-ci. L’aura, la télépathie, ça. Si elle était curieuse, je gage qu’elle doit l’être beaucoup plus encore, maintenant. Surtout lorsque sur les pièces d’or se trouvent une vieille trogne encore plus inconnue au bataillon que ce qu’elle peut connaître elle même. Ou moi. Sans doutes un roi ou une divinité du mec à qui j’ai pris ce pouvoir. Je m’en cognes assez, en fait. Pour le reste, je laisse voler la pièce en la faisant tournoyer un peu, avant de la rattraper, m’occupant les mains ainsi, vu que c’est encore la façon la plus sure de le faire. Je la laisse alors distraitement glisser d’une doigt à l’autre, ensuite, mon regard se tournant vers l’extérieur, sans rien ajouter. Je verrais bien ou elle m’amène, de toute façon. Avec ma chance, elle pourrait tout aussi bien me jeter dans une fosse commune et retourner à sa petite vie après. Je peux la sentir, tendue. Elle s’attend à ce que je l’attaques. Ou tout du moins, elle se prépare à cette possibilité. Mais s’il est vrai que je la goûterais bien, je vais comme mentionné éviter de prendre des risques inutiles ici. Putain, je tuerais pour une bonne douche. Et un putain d’hamburger. Et de la bière. Beaucoup de bière...
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Ven 17 Juin - 23:18
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgC'est bien la première fois que ma voiture me semble si étroite. Ce géant qui occupe le siège passager et qui est en train de saloper mes sièges. Bref. J'imagine que je n'ai pas vraiment le choix si je souhaite en découvrir plus sur ce qu'il est. Ma main frôle sa jambe dès que je passe les vitesses, sensation étrange que je n'arrive pas à définir, agréable et désagréable à la fois. J'essaye de me concentrer sur la route et uniquement sur la route, la tête droite, essayant de ne pas me laisser distraire par sa présence, et encore moins par son jeu de doigts avec cette foutue pièce que j'hésite à plusieurs reprises à balancer par la fenêtre.  Je me crispe légèrement lorsqu'il me répond, sans réelle surprise, qu'il ne sait pas ce qu'il est.  Mais en suis-je réellement surprise ? Non pas vraiment. Quelqu'un, quelque chose a trouvé intérêt à lui sceller ses souvenirs. Il est peut-être de mon devoir de retrouver la clé... Mais était-ce une bonne chose ?  J'en doutais fortement. Avais-je le droit d'être égoïste et de l'utiliser pour découvrir l'origine de ce lien ?  Il est sans doute trop tôt pour se parasiter l'esprit avec ce genre de pensée toxique. Je finis par voir ma maison apparaître devant nous, un peu reculée, cachée par les arbres, m'offrant le loisir de mener une vie tranquille loin de la population humaine. La demeure est grande, luxueuse, mais pas d'un luxe tape à l'œil, juste un antre avec tout ce qu'il faut à l'intérieur. Quatre chambres, quatre salles de bain, un séjour, une cuisine immense, trop immense pour un être qui se nourrit que peu. Une piscine et jacuzzi qu'on peut admirer de la terrasse. Je rentre la voiture dans le garage, ne souhaitant pas la laisser dehors au vu de ce qui se passe en ce moment dans les rues de Forgotten.  Différentes variétés de plantes font office de décoration, peuplant l'habitat, traitées avec amour par mes soins.   « Hum... et comment dois-je t'appeler ? » Demandais-je en l'invitant à entrer à l'intérieur. Je le précédais ensuite pour me diriger vers la cuisine et surtout le réfrigérateur. b] « J'imagine que tu as faim, et soif ? »[/b] Proposais-je alors que je présentais sur le comptoir plusieurs plats. J'étais plutôt crudités et légumes, mais heureusement pour lui, j'avais reçu des partenaires d'affaire cette semaine... Il me restait du roti, et du poulet. J'attrapais ensuite plusieurs canettes de bière que je lui présentais, avant de m'installer en face de lui pour le regarder manger. 

 « J'imagine que tu sais pourquoi je me suis intéressée à toi... Tu dégages quelque chose qui m'intrigue » et m'attire... Ce besoin d'être proche de cette créature pour me sentir plus complète. Étrangement complète... Me faisant prendre conscience de ce vide depuis toutes ces années... Ces siècles... Interminable temps qui passe.   « Tu me fais penser à quelqu'un... Que j'ai connu avant... Mais tu ne ressembles en rien à cette personne... c'est déroutant » ajoutais-je en continuant de l'observer. Ce n'est pas vraiment le genre de créature qui m'attire, du genre ours mal léché... à moins que... il est vrai que je suis plutôt douée avec les plus impulsifs et les plus bestiaux.  « Ce sang est à qui ? J'imagine que ce n'est pas le tien » J'attendais un minimum de réponse... Déjà... Savoir si je pouvais dormir sur mes deux oreilles sans craindre de me faire égorger en pleine nuit. 

 « Je me suis promis de rester éloignée de tout cela... et te voilà.... » Murmurais-je à moi-même, avant d'attraper la bouteille de vin pour m'en servir un verre  « Tu en veux ? » Demandais-je alors qu'il devait avoir sans doute déjà terminé les bières sorties.  b] « Tu es un gouffre sans fin comme Dionysos»[/b]dis-je en souriant, premier sourire de la soirée, rendant mes traits un peu plus humain... moins austère. J'en profite ensuite pour retirer mes chaussures à nouveau... ayant garder cette habitude de marcher pied nu... une habitude de sauvageonne sans doute...

 « Pourquoi êtes venu à Forgotten Hollow ? » 




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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Sam 18 Juin - 2:53
Mad Walker
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Si j’ai senti que mon petit jeu l’agaçait ? Oui. L’ai-je arrêté pour autant ? Non. Pourquoi ? Pourquoi pas, plutôt. Elle me ramasse devant une fontaine et m’invite chez elle, ok. C’est bien gentil de la part de « madame », mais de là à me mettre une muselière sur la gueule et m’empêcher de vivre ? Autant continuer ma route et me trouver une putain d’autre déesse, ou un connard de dieu. Je m’en cognes complètement, ça me fais déjà assez chier de devoir jouer ami ami avec un être qui aurait sans doutes été capable de me maudire pour des conneries sans grand intérêt. Et des conneries sans grand intérêt… ça manque pas, dans ce putain de monde de chiennes. Enfin. Je m’emporte encore. Un soupir traverse mes lèvres alors que je viens masser de mon autre main la base de ma pilosité faciale. Fais chier. De fil en aiguille, nous finîmes par arriver chez elle. Enfin. Encore un peu et c’est ma main que j’envoyais lui caresser l’intérieur des cuisses, putain. Et quelle baraque. Le genre que la grande majorité des connards de ce bas monde ne pourraient s’offrir qu’après une bonne centaine de milliers d’années. Ce qu’ils n’ont pas. Eux. Je sors donc de la voiture, m’étirant félinement, appréciant de ne plus me voir contorsionné pour pouvoir me déplacer. Je suit donc ses directives. Au moment ou elle m’invite à rentrer, sa question me prends un peu de court, et je me contente d’hausser un peu des épaules.

[color:32bf=#62629D-On à fini par me nommer « Mad Walker ». Le marcheur fou. C'est ridicule mais... Ils ont peut être pas entièrement tord, et je m’en cognes assez. Vous avez qu’à me donner le nom qui vous chante.

Faut dire que j’ai ma petite réputation, dans certains cercles. Un type qui voyage, souvent embrigadé dans toutes sortes d’affaires violentes et de cas particuliers. Accusé de pas mal de méfaits, aussi. A tord, le plus souvent. Mérités, le reste du temps. On survit comme on peut, et les règles de ce monde me sont assez stupides pour ne pas que je leur accorde beaucoup plus d’importance. Je peux pas caner si facilement, t’façon, alors… quelle importance ? Elle va alors vers ce qui semble être la cuisine, m’invitant à prendre place indirectement lorsqu’elle rapporte plusieurs plats et bouteilles de bière. Ouais… je vais pas me faire prier et en gage de réponse, elle aura le loisir de me voir attraper le dit rôti entre mes doigts pour croquer dedans sans grandes sommations. Si j’ai faim ? Putain ouais ! Sachant que la femme prendrait assez mal le geste de la payer, je me contente de faire réapparaitre la pièce précédemment vue dans ma main libre, pour venir la glisser lentement sur le support servant aux plats, embrassant la symbolique plus que le geste en soi, la laissant là, libre à son service et à sa curiosité. Je gage que mes méthodes doivent sembler bien orthodoxes mais quelle importance ? Elle savait bien que je venais d’un monde sans doutes bien différent bien avant de m’inviter. Pour chaque bouchée de rôti (et de poulet, ensuite), j’aurais englouti bien deux gorgées de bière. Alors oui… je l’aurais vidé bien assez vite, le petit stock ramené. Le fait qu’elle ne vienne à mettre les pieds dans le plat (par chance, pas celui sous mon nez) ne me surprends en rien, bien au contraire. Et je ne tarde alors en rien à lui répondre, honnête.

-Je le ressens aussi. Pas tant que ça m’intrigue que ça m’attire. Comme si un de mes pouvoirs avait besoin du votre pour être complet. Je suis désolé de vous décevoir, mais si je suis même pas foutu de me souvenir de mon véritable nom… Il ne faudra pas compter sur moi pour pouvoir vous dire d’où je tire ça. Tout ce que je peux affirmer…

Je termine mon poulet, engloutissant la dernière bouchée, avant de finir la dernière bière, accordant un rototo retenu entrant encore dans les normes de la politesse, d’une certaine façon. Je reprends alors, laissant entre chacun de mes doigts apparaître plusieurs pièces.

-C’est que j’ai eu le loisir d’obtenir plusieurs capacités. Le pourquoi du comment me reviendra sans doutes avec la mémoire. Pour autant que je la retrouve un jour. Quant à ce sang… il appartient à un groupe de prostituées du Coyote bar. J’y ai fait une petite halte, avant de me diriger vers la « fontaine ». Un camion aussi, à décidé d’y faire une halte. En passant au travers du mur. Littéralement. D’où leur sang. C’pas plus mal de vous prévenir, vous me direz mais… j’ai une poisse légendaire. Je dois sans doutes cet attribut mythique à la même source que ma perte de mémoire.

Je soupire, avant d’hausser, l’air de dire « c’est comme ça, t’façon ». Au moment ou elle me propose le verre de vin, je le refuse, accordant à lui laisser sa bouteille. Et mon état de conscience mentale, encore un peu au moins.

-Je vais pas vous mentir non plus. Si vous pouvez m’ôter ces merdes, d’une façon ou d’une autre, je serais le premier à vous en remercier. Au moins au travers des réponses que vous désirez avoir. Pour ce qui est du fait que je sois blessé ou non… Je n’ai rien constaté. Mais vous pouvez vérifier, si vous voulez.

Conclus-je, mutin, avant de balayer l’air d’un revers de la main, glissant sur la question presque mollement, non pas que je la refuserait, mais autant jouer la carte de l’humour beauf.

-Ainsi, il semble que vous ayiez le choix, Perse. Soit vous remettez un pied dans ce bas monde pour assouvir votre curiosité, ce qui risque de nous offrir le loisir de passer un peu de temps ensemble… soit je reprends ma route à la recherche de quelqu’un qui pourra m’aider à me sortir de ce merdier.

Voilà qui devrait répondre à sa dernière question au passage.

-Et si, ma foi, on doit passer un peu de temps ensemble, je ne dirais pas non à l’idée de pouvoir emprunter votre salle de bain. Deal ?

L’odeur du sang, je m’y suis fait. Mais pour une fois que je pourrais me laver le cuir sans trop craindre grand-chose… Je veux bien en profiter, oui.
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Sam 18 Juin - 16:16
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgLe marcheur fou. Mad. Cette petite créature, cet homme, qui est en train d'engloutir cette nourriture, est précédé d'une triste réputation. Le genre d'être que l'on ne souhaite pas croiser dans un chemin en pleine nuit. Je l'analyse, en train de manger, de dévorer tout simplement toutes ces protéines. Je devrais être inquiète et pourtant, ce n'est pas le cas. Cette force qui m'attire inexplicablement à lui. Il devrait me dégoûter, son comportement est peu engageant, et pourtant, si je m'écoutais, je chercherais à atténuer la distance entre nous pour remplir tout mon vide. La belle et la bête... Cette idée me fait esquisser un sourire énigmatique. Je suis peut-être belle en apparence, mais par le passé je me suis à de nombreuses reprises engagées à faire des choses horribles, même s'il s'agissait à chaque fois du moindre mal. « Va pour Mad » Répondis-je en faisant mine de trinquer avant de tremper mes lèvres dans le premier verre. J'appréciais de sentir la sensation piquante en bouche, son caractère tannique et acide, l'appréciant, prenant mon temps avant de répondre à ses prochaines paroles. « Tu as exactement le même pouvoir que mon mari... Ex mari... Enfin, je ne sais comment le définir. J'espère que le temps donne une péremption au mariage » expliquais-je amusée par mes propres propos. Je ne me considérais plus comme mariée, d'ailleurs s'il existait un moyen d'officialiser la chose, je le ferais... mais ça serait une perte de temps. Il me manquait, sur quelques points, surtout sur sa nature qui faisait que je me sentais complète. Un putain de syndrome de stockholm à la con. « Je sais Mad, ce n'est pas le but de cette soirée. Mange ce que tu souhaites, ou plutôt en fonction de ce qu'il y a... Je nous ferais livrer demain... si tu es toujours là... Je ne mange pas beaucoup, enfin ma nature a surtout besoin d'autres choses vertes et juteuses par exemple... et de vin » J'étais proche de dionysos il faut dire... c'est sans doute pour cela que je n'étais pas spécialement outrée par le comportement de mon invité. Néanmoins, je n'avais jamais pensé me faire sauter par le dieu de la vigne et de l'ivresse.... peut-être parce qu'il s'agissait aussi de mon oncle... en y réfléchissant. Même moi je n'arrive plus à suivre qui est le fils de qui. Une raison supplémentaire pour me servir un deuxième verre.

« Hum... Il est curieux d'hériter d'autant de capacité... Soit tu es né comme ça... soit tu as récupéré tout cette charge énergétique de tes ennemis » Répondis-je pensive, en essayant de creuser dans mon admirable cervelle. « J'imagine que tu as déjà essayé de faire appel à des sorciers ? » demandais-je en plongeant mon regard dans le sien, détaillant pendant un instant sa musculature, encouragée par son aura qui ne cesse de venir chatouiller la mienne. « Hum... Les pauvres filles, j'espère juste que tu as réussi à atteindre l'orgasme avant le dérangement » Je reste insensible par rapport à ses propos sur sa poisse légendaire, j'hausse les épaules, lui montrant ainsi que cela n'avait guère d'importance «La chance ça se cultive. Si tu crois que tu as la poisse, tu vas l'alimenter... par contre si tu arrives à retirer ça de ta tête, tu verras... ça changera... rien ne dure dans le temps, même les malédictions... même si cela peut prendre une éternité... si tu me parles d'amnésie, et de poisse, c'est sans doute parce qu'on t'a maudit d'une certaine manière... mais tu es toujours là »

 « Deuxième chambre, couloir de gauche... Je vais préparer tes affaires » annonçais-je pour toute réponse avant de me faufiler pour lui préparer des serviettes, un semblant de nécessaire de toilette et des vêtements qui étaient restés là... Sans doute ceux d'un ancien amant dont je n'avais plus le souvenir... À moins que cela ait appartenu à Dionysos, seul dieu avec qui je suis encore en contact.  

Histoire d'éloigner l'envie de le rejoindre sous la douche par pure impulsion, je regagne ma chambre, pour prendre un bain, accompagnée de ma bouteille et de mon verre de vin. Je ne doute pas qu'il arrivera à se débrouiller sans moi. J'essaye de chasser certaines pensées, trouvant que ce n'est pas la meilleure entrée en matière si je souhaitais garder une relation... plus ou moins saine et distante. Mais comment être distante alors que je me sens appelée par ce qu'il dégage. Je rage intérieurement, et me laisse glisser entièrement dans l'eau, retenant mon souffle, jusqu'à temps que cela devienne trop douloureux pour les poumons.




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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Sam 18 Juin - 20:06
Mad Walker
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C’est donc ainsi que la soirée s’est présentée. Me voilà avec une partenaire de durée sous-estimant ouvertement la froideur de ma poisse. Mah, elle aura simplement rapidement l’occasion de déchanter. Pour le reste, je me contente simplement d’hocher, un air intrigué sur le visage. Oui, son mari, Hadès… Mon intuition semble toujours être aussi bonne. Mah, je sais qu’elle l’a toujours plus ou moins été, faut dire. En l’occurrence, c’est tout de même un effet cruel. Je sais que le cerveau est fait de façon à rationnaliser ce que l’on ne comprends pas, en plus de nous pousser à apprécier ce qui nous dépasse. Ce sont des évènements chimiques ayant pour but de nous permettre de survivre aux épreuves les plus complexes et ce dans toute la profondeur de leur horreur. C’est ici probablement ce qui s’est passé, à sa mesure. Enlevée et séquestrée, elle à du finir par se raccrocher à tout ce qui pouvait l’aider, et apprécier les choses les plus proches et propices à son appréciation pour pouvoir survivre à la situation impossible dans laquelle elle se trouvait. Comment l’en blâmer ? Cependant, si ce pouvoir que je possède est effectivement lié à Hadès, tout comme ces pièces sont liées à un Leprechaun, dont lui, je me souviens de l’image de son corps mort, déchiqueté… je pense pouvoir faire un raccourci évident. Comment l’amener sur le tapis, cependant ? C’est une situation complexe… m’enfin, pas que j’en ai réellement quoi que ce soit à carrer, en réalité.

-Ce que je sais, c’est que ceux qui me côtoient ont tendance à mourir. Et que certains de mes souvenirs vont en ce sens. De fait, je pense que la question sur la « péremption » de ton mariage est en réalité une question devenue inutile. De toute façon, ça ne devait être qu’un connard imbu de lui-même, comme la plupart des dieux. Et pour ce que je sais de son histoire…. Et de la tienne… J’aurais tendance à retenir ce même point de vue. On ne le surnommait pas le « Zeus des profondeurs » pour rien, à mon sens. Comme lui, la majorités de ses problèmes étaient sans doutes personnels. Bien que beaucoup des dieux que j’ai pu croiser semblent vouloir le nier. Sans vouloir t’offenser.


Je marque de là un léger silence, avant de reprendre, un sourire à mi amusé par sa question.

-Pas avec elles, Malheureusement. Et oui. Je suis toujours là. J’ai la chance d’avoir le cuir particulièrement solide.


J'hoche alors en me redressant, la remerciant d'un hochement de tête bref, avant de me rendre dans la dite salle d'eau, suivant ses directives sans me faire prier. Lorsqu’elle sera venue me ramener des affaires, entre autres, je me trouverais en train de me dessaper. Peu pudique, je n’aurais pas non plus réellement pris la peine de me couvrir. Détails relativement inutile, à mes yeux . Elle sera donc repartie en ayant pu se rincer plus ou moins confortablement l’œil. Pour ma part, une fois partie, je serais rentré dans la dite douche pour venir en lancer le mécanisme. Mécanisme qui aura fonctionné comme on l’entends une petite poignée de minutes, avant de se couper. C’est de là qu’un son aussi fort que désagréable se fit entendre, comme si quelque chose venait gêner le mécanisme en question et, avec la pression de l’eau… celle-ci revint quelques secondes, une eau d’un rouge noirâtre et gluant… avant que le tuyau n’explose sous mon nez, venant me cogner de plein fouet pour me faire glisser et tomber à la renverse dans un lot d’injures a peine dissimulées. Insultes qui auront sans doutes servi d’ultime excuse à la dame pour venir voir si tout s’était bien déroulé. Je vous décrit donc la scène plus… pleinement. Imaginez qu’il ne reste de moi dans la douche qu’une jambe, le dos et le torse dehors car en tombant, j’aurais amené avec moi la vitre de protection de celle-ci. Un filet de sang coule de mon crâne, crâne qui aura donc violemment cogné le sol dans ma chute, me laissant pendant une seconde sonné. D’un coup d’œil, la carcasse d’un gros rat, ou d’une souris ventripotente semble être la source de cette mésaventure. Ça arrive. Cela dit, c’est généralement assez rare. Vraiment rare. Surtout dans une maison aussi bien entretenue. Fais chier… Lentement, et de façon sans doutes assez pataude, j’en viendrais à me relever, glissant un peu à cause de toute cette humidité et ce sang. Car oui.. on peut pas dire que j’ai eu particulièrement le temps de finir de nettoyer tout ça. Fais chier. Je lance alors un regard à la jeune femme, avant d’hausser un peu, l’air de dire « je t’avais prévenu ». Et si au passage… je peux me rincer l’œil aussi… autant en profiter, pas vrai ?

Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 0:15
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgJe ne peux pas blâmer ses paroles. On ne peut pas dire que les dieux et les déesses aient une très bonne réputation ; surtout ceux issus de mon panthéon. Des fous consanguins à la queue qui frétille à droite et à gauche. Je ne perd pas mon énergie à parler d'Hadès. Il avait ses bons côtés, il avait la capacité de me compléter, mais c'était également l'enfoiré qui m'avait emmené de force, me violant encore et encore jusqu'à temps que je finisse par y prendre un plaisir malsain. Des envies sexuelles malsaines, mêlant violence, sang et autodestruction. Sa cruauté n'avait d'égal que son égo, et c'est certainement ce deuxième qui finira par le détruire. Concernant ma personne, il pouvait s'imaginer ce qu'il voulait. Je n'avais pas envie de me justifier, je ne l'avais jamais fait... C'est simple, soit on m'apprécie, soit on me hait ou on me jalouse. De nombreux êtres auraient tant voulu avoir ma place, recevoir la queue d'Hadès et cette couronne. Et pourtant, au début, ce n'était pas ce que je désirais de la vie.... avant d'y prendre un certain goût et de me rendre compte que j'étais douée pour diriger les enfers. Je me demande bien comment cela se passe maintenant.... ça doit être un sacré bordel... loin de ce que j'avais construit... est-ce qu'il reste des traces de mon empreinte ? J'osais espérer que tout n'était pas détruit.

Et c'est dans l'intimité de mon bain que je me refais la scène... Mad n'attendant même pas que je quitte la pièce pour commencer à se deshabiller. J'aurais pu tourner les yeux, baisser la tête, mais je n'en fis rien. Caressant du regard ses courbes masculines, ses fesses et ses cuisses musclées, son entrejambe plus qu'intéressante, vidée de tout désir s'en perdre de son attrait. Je m'étais ensuite faufilée hors de la pièce pour me changer les idées, et ainsi arrêter de me rincer l'oeil. Cela faisait un peu trop longtemps que je n'avais pas vu un être masculin nu... et je sais pertinamment que notre lien ne fait que nourrir ce genre d'émotion, d'attraction.

Alors que je rinçais mes cheveux, je sursautais en entendant un bruit tonitruant venir rompre le silence sécurisant de la villa. Je saute du bain, attrape un deshabillé, l'attachant rapidement autour de la taille pour me diriger vers la chambre d'ami... et c'est ainsi que je découvre cette scène... une douche dysfonctionnelle, lui toujours aussi nu comme un verre, blessé au crâne... je me précipite pour couper l'eau, grimaçant de dégoût face au liquide rougeâtre qui sort des conduits. Je ne sais pas si je dois être outrée ou éclater tout simplement de rire... il y a combien de chance sur cent pour que la soirée se passe ainsi. Un gros rat mort... dans ma maison ? Non mais c'est vraiment une blague. « Sérieusement ?» Je finis par pouffer de rire et à m'approcher de lui. « Je vais nettoyer cette blessure » dis-je en l'invitant à quitter la pièce pour aller dans une autre salle de bain. Il valait mieux condamner cette chambre pour ce soir, j'aurais le temps demain de faire venir quelqu'un. Nous allons cette fois-ci dans ma propre salle de bain, je lui balance une serviette pour qu'il puisse se couvrir puisque mon regard semble un peu trop intéressé par ce qui pendouille entre ses jambes... pourquoi ne lui ai-je pas proposé avant de se couvrir ?? « Assis toi à côté de la baignoire, ne touche à rien, ne respire même pas » Je sors d'une armoire de quoi soigner ses blessures et m'installe à côté de lui pour m'occuper de sa plaie. Pendant que je le soigne, j'imagine que le déshabillé n'est pas si bien attaché que ça, et laisse entrevoir certaines parties de mon anatomie. « Il faut qu'on s'occupe de ça le plus rapidement possible... sinon tu vas finir sous un astéroïde et j'aurais pas mes réponses » Je tamponne doucement, appuyant pour que le sang finisse par arrêter de couler « celui qui t'a fait ça, doit vraiment t'en vouloir » Je perd un instant mon regard dans le sien, là cette fois-ci, c'est mon aura qui cherche la sienne. « Je porte plutôt chance d'habitude » à croire que même un trèfle à quatre feuilles est plus compétent que moi.


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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 4:49
Mad Walker
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Localisation : Dans ton p'tit cul bien moulé, conasse.
Putain, j’ai la tête qui tourne. Plusieurs souvenirs de mon passé me décrivent comme un combattant et un guerrier féroce, un monstre capable de ravager des troupes entières par un pouvoir ou ma propre force… Et me voilà, là, en sang, toujours, et pissant un peu du mien sur le carrelage, avec la putain de tête qui tourne ! Allez bien tous bien vous faire enculer putain ! Je ne peux cependant pas retenir un rire aussi long qu’honnête face à son « sérieusement ». Rire accentué par son commentaire sur la météorite, tandis que j’apprécie quelque part franchement qu’il ai fallu si peu de temps pour qu’elle prenne mes mises en garde au sérieux ! J’aurais au moins gagné ça, pas vrai ? De fait, j’aurais sans doutes éprouvé sa patience, entre mes petites pertes d’équilibre et mon rire qui n’aura en rien aidé. Ouais… on décompresse comme on peut, j’imagine. Putain ! Cependant, je ne pouvais en rien manquer, malgré mon regard en partie incertain, le fait qu’elle ai du attacher son maigre vêtement à la va vite et que dans ses déplacement, j’avais de quoi moi même me rincer l’oeil. Voilà que je me montre chanceux dans ma malchance, en fait ! Quoi qu’on vrai, je ne pouvais pas réellement lui répondre « Oh, ne vous en faites pas pour ma chance, pour une fois, le karma semble de mon côté, le tout en empoignant l’un de ses seins. Non pas que l’idée ne soit pas alléchante. Je l’aurais prise sans même ce pouvoir pour me dire de me mêler à elle. Oh ça, vous pouvez en être certain. Surtout que pour ce qu’elle en sait, je suis resté sur ma faim suite aux prostituées. Quoi qu’il en soit, je comprends que pour atteindre la prochaine salle de bain, nous passons par sa chambre et que de fait, elle m’accompagne là ou elle se sent le plus en sécurité : Dans ses appartements privés. Je m’installe alors là ou elle le demande, mimant avec amusement de fourrer mes grandes mains dans mes poches. Non sans lui céder un fuck amusé cependant lorsqu’elle me mentionne ne plus pouvoir respirer. Je le range cependant assez vite, mimant une déformation professionnelle dans un « oups » à non moins mimé à peine exagéré. Reste à espérer qu’elle ai le sens de l’humour. Aura t-elle eu le temps de constater du barreau honnête que ma verge aura présenté tandis qu’elle m’offrait une vue délicieuse en m’offrant la serviette pour me couvrir ? La serviette, elle, en tout cas, ne pourra que le démontrer tout honnêtement, dans sa courbe. Oui, l’idée de la possibilité de pouvoir prendre une déesse n’a pas aidé à laisser mes ardeurs au coin. Et puis, je suis un grand méchant monstre, non ? C’est notre rôle que de prendre tout ce qui nous plaît, dans le fond.

-Pour le peu de choses qui demeurent encore dans ma tête… je n’ai pas souvenir que « cet être » ai été seul. En tout cas, je n’en suis pas certain. Ce qui explique l’efficacité, j’imagine. Cependant… vous devriez vous couvrir un peu mieux… avant que je ne vous prennes contre ce mur, là.

Conclus-je avant de lui accorder un signe de tête pour lui présenter le mur qui se trouvait juste derrière elle. Un léger silence s’installe, alors que d’un geste purement amené par un réflexe primaire, ma main vient saisir son avant bras face aux picotements sur mon crâne. Je la lâche cependant assez vite, bien que ce contact, notre plus approfondi jusqu’ici, n’aura que trop bien fait son affaire. Une part de moi me dit que ce serait sans doutes dommage de mettre l’avantage de cette situation en danger mais je ne tiens pas plus longtemps, mes esprits maintenant assez clairs (dans le sens ou ma tête ne tourne bel et bien plus), mes gestes se montrent donc plus précis… Je me redresse, venant chercher le contact de sa peau alors que j’écarte son vêtement, collant mon torse contre ses seins pour venir humer son odeur…

-Ou alors… vous pouvez me planter avec l’arme que vous avez gardée dissimulée toujours à portée de votre main… l’odeur d’un alliage de cette qualité passe difficilement inaperçu… Tout comme l’odeur de votre désir qui aura fini par me rendre parfaitement barge.

Sans qu’elle n’en soit au stade de mouiller à grosses gouttes, comment rater son attrait pour ma verge, pour mon corps et l’effet que mon propre intérêt sur elle peut avoir.

-Dites moi simplement de m’arrêter…

Lui offris-je comme porte de sortie, forme de respect de la part d’un être aussi instable et tordu que moi, tandis que la main que je n’aurais pas placée contre l’une de ses mains, fermement tenue contre le mur derrière elle, comme dans un étau, glissait quant à elle le long de l’un de ses flancs, lentement, continuant cependant sûrement sa route vers des contrées plus intimes… Mon torse se pressant contre ses seins alors que mes lèvres viennent se placer non loin des siennes. De là, deux seules possibilités s’offrent à nous. Soit elle va vouloir vérifier que la porte de sortie que je lui offre est sincère, et elle m’ordonnera d’arrêter. Ce que je ferais, non sans effleurer son corps le plus longtemps possible au passage… Soit elle ne dira rien, et se laissera aller au désir du moment au moins un peu….et dans ce cas, mes doigts ne tarderont en rien venir glisser entre ses délicieuses petites cuisses pour venir chercher le contact de sa petite perle de plaisir du bout de mes doigts calleux et abîmés. Soit elle se servira de sa main volontairement libre pour attraper de quoi me planter au passage. Et l’histoire s’arrêtera là. Si j’aurais un regret ? Aucun. Mon instinct et mes désirs, bestiaux et honnêtes, ne pouvaient qu’amener à cette scène. Et si les choses vont plus loin, je doutes de me satisfaire à ne la trousser qu’une seule fois. Enfin, je dis ça… mais seules les prochaines lignes nous démontreront les faits, pas vrai ? Inutile de s’emballer… De si près, je ne peux que sentir nos Auras s’emmêler, se croiser et danser l’une avec l’autre. Comme satisfaites, nous englobant dans cette électricité statiques comme deux parties d’un même et unique aimant. Ironiquement, je crois que je n’ai jamais assisté à un évènement aussi puissant. Et si les choses vont aussi loin, je me laisserais même aller à un ultime commentaire…

-Qui sait, peut être que nous étions simplement trop loin l’un de l’autre, dans une salle de bain séparée, pour que votre chance ne puisse déteindre sur moi, au final…

un souffle, chaud, accompagne un ricanement bref, qui ne se veut en rien insultant, bien au contraire, en réalité, s’écrasant sur ses lèvres alors que mon odeur et mon haleine témoignent de ce que je suis : Un monstre en parfaite santé. Oui, le musc masculin d’une créature sent probablement plus fort que celui d’un humain normal. Et cela ne participera sans doutes que plus à l’ambiance générale. Mon désir déjà dur, si près de sa féminité… Je n’attends que de pouvoir constater de son humidité pour que ma main ne s’écarte un peu, assez pour relever une de ses cuisses afin que je puisse me glisser en elle lentement.
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 15:16
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgConfusion extrême, mésentente entre la raison et le désir du corps. Je n'aurais sans doute pas dû l'inviter dans mes appartements, dans cette alcôve intime, cocooning, mon refuge fait de douceur aux couleurs naturelles. Mad n'est pas du tout dans son élément, discordant avec le reste du décor, typiquement féminin. Il ose même me faire un doigt d'honneur ce qui me fait décrocher un sourire  « A l'époque il y en a qui son mort pour moins que ça » répondis-je sur le ton de la plaisanterie, avant de m'approcher de lui avec mon attirail de secour. C'est sans doute lorsqu'il attrape mon avant-bras que l'ambiance devient un peu plus sous tension. Moi essayant de rester insensible face à sa proposition, essayant de me concentrer sur ce que je suis en train de faire. Alors que je m'imaginais déjà coincée entre lui et le dit mur, l'accueillant en moi, et rien qu'à cette idée, je sentais mon sexe se réveiller, s'humidifier d'envie. Alors que je pensais m'écarter, histoire de mettre un peu d'ordre dans mes idées, il vint se coller contre moi, son torse contre ma poitrine, me faisant lâcher la compresse et l'antiseptique. Je le laisse libérer mes seins, en demande d'une attention particulière, trahissant à nouveau mon émoi.  « On est jamais trop prudent, surtout avec un être tel que toi » Je n'étais plus la déesse d'antan. Je m'en étais un peu mieux sortie que d'autres, merci la fête de pâques, mais je ne brillais pas comme avant. Je n'étais plus cette lumière qui guide les ténèbres.  « Hum c'est une possibilité alléchante également. Cela doit être satisfaisant de voir ton sang couler de ma main » Je ne savais pas trop s'il s'agissait de mon désir, de nos auras, ou tout simplement d'une attraction physique, mais plus il me touchait, plus je perdais pied.  Je fis glisser totalement mon deshabillé qui portait bien son nom pour le coup  « T'arrêtes pas »  Dis-je pour toute réponse, attrapant sa nuque pour l'inviter à rencontrer mes lèvres. Un goût particulier, le goût du mâle par excellence, me faisant vriller totalement. 

Sa main glisse entre nos deux corps pour venir caresser mon clitoris. Je ne suis que gémissement, le corps tremblant, tandis que je prends en main son érection, assez impressionnante dans cet état... Appréciant le toucher, sentir son sexe se gorger de désir... Un désir inassouvi tout à l'heure avec des femmes bas de gamme.  Pas parce qu'il s'agit de prostituées, mais surtout parce qu'il s'agit d'humaines. 

Englobés dans toute cette électricité, cette tension sexuelle, ma cuisse relevée, je frotte son sexe contre le mien, ressentant cette impatience, gémissante au contact de son gland avec l'entrée de mon vagin. N'y tenant plus, je l'invite en moi en lâchant un cri de plaisir, le genre de cri qui fait comprendre que cette attente est mutuelle... Tandis que nos auras fusionnent en une seule et même énergie. J'enlace sa taille avec ma cuisse, avant de m'appuyer sur ses épaules, avec agilité pour, avec son aide, me soulever dans les airs... mes cuisses agissant tel un étau contre sa taille tandis que ses vas et viens deviennent... Sans doute... De plus en plus accentués, de plus en plus profond.

Je ne sais pas ce qu'il vient dire est juste... sans doute... à voir s'il nous arrive rien pendant ces ébats... chose que je ne pourrais pas tolérer, et gérer... cette frustration que je n'avais pas envie de connaître. Il me remplissait entièrement. Je mordillais ses lèvres, presque à sang, l'encourageant à ne pas se retenir, sautillant sur son sexe avec adresse. Il pourrait tout aussi bien me sauter dans toutes les pièces de la maison, je m'en fichais... ce que je touchais, ce que je ressentais, était proche du divin, tant l'union de nos auras me faisait vibrer d'une énergie nouvelle... une union qui comblée le vide de mon âme, tout comme le creux de ma féminité.


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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 19:20
Mad Walker
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« A l'époque il y en a qui son mort pour moins que ça  »… Fatalement oui, je ne pouvais pas en douter. Mais quelle importance ? Je suis déjà victime d’une malédiction qui pourraient buter le plus chanceux de tous les connards de cette foutue planète, alors je ne suis plus vraiment à une déesse froissée près. Surtout que celle-ci semble au moins posséder le sens de l’humour, contrairement à beaucoup d’autres. J’entends, j’ai réussi à mettre en colère son pote Dyonisos, un jour, c’est dire. Si l’un des plus fêtard peut s’énerver, alors une ancienne déesse ayant eu la main sur les enfers… Enfin. J’imagine qu’elle à eu le temps d’apprivoiser ce genre de comportements avec le connard qui lui servait d’ex « mari ». Bien que ce genre de concepts aussi abstrait que stupides n’existaient en rien à son époque. De toute façon, on ne peut pas dire que les crétins ayant pu donner vie à un tel panthéons étaient de véritables modèles d’intelligence. Je sais que je vais radoter un peu mais franchement… Zeus ? Quelle raclure de sac à foutre, non ? Je crois avoir eu l’occasion de le rencontrer, y’a longtemps. Je suis presque certain qu’il n’a pas particulièrement apprécié ma présence. Enfin… si ma théorie est bonne on peut pas dire qu’ils soient nombreux dans ce panthéon à être parvenus à l’apprécier. En réalité, Perse serait sans doutes même une première. Et quelle première… ! Alors oui, je ne peux que l’admettre très franchement : J’ai cédé à la tentation. Et non, je ne le regrette toujours pas.

Au moment ou elle laisse glisser son déshabillé, offrant tout le sens à cette tenue, j’en comprends parfaitement le sens et je ne peux alors que me laisser pleinement porter par tout ce qui se déroule présentement. Avec plus de légèreté, en tout cas. Son baiser, je m’en saisis avec chaleur et envie, ne finissant par le rompre que pour le prolonger plus encore, ma langue, insidieuse, venant dérober la sienne dans une longue et mouvementée danse intime… Si elle me laisse écarter ses cuisses, m’invitant à continuer, si elle se frotte à moi, rapidement humide, si elle me devance en venant enrouler ses jambes autour de mes hanches tandis que ma verge glisse en elle… Aussi serrée que je puisse le désirer… tout ceci ne fait que certifier l’état de fait qui était dors et déjà évident. Je ne pourrais pas m’arrêter en si bon chemin. Je ne m’arrêterais sans doutes que lorsque la bête tapie en moi sera pleinement satisfaite. Mes mains glissent sous ses cuisses, alors que je profite de son étau pour me presser plus encore contre elle, ce qui pourrait en venir à couper partiellement sa respiration, d’autant plus avec l’ardeur de nos baisers… Mais je ne m’arrête pas là non plus. Non… Ma prise est solide et ferme et elle me sert, entre autre, à mener l’ardeur de nos gestes… La soulevant un peu, avant de la laisser s’empaler durement sur ma verge, l’opération se répétant encore et encore plusieurs fois… Bien entendu, j’accompagne ses « empalements » par des gestes de mon propre côté… Des gestes m’amenant à demeurer pleinement en elle, la remplissant de plus en plus brutalement… Car oui, c’est un désir simple et bestial qui m’envahit et me pousse à tout prendre d’elle. Je ne la prends pas comme une femme. Je la prends comme une égale. Elle se souviendra sans aucun doute de cette expérience toute son existence… Et peut être même plus encore, vu que ce sera loin d’être la seule. La prendre dans toutes les pièces de sa demeure ? Pour autant qu’elle m’en laisse le temps et je serais prêt à inaugurer plusieurs fois chacune de ces pièces, et des pièces de toutes les autres demeures du monde entier, si c’est pour en arriver à la fourrer elle. Et plusieurs fois, même. Si c’est l’ardeur de nos présences liées qui amènent à cette pensée ? Peut être. Mais pas seulement. Son odeur me régale, son goût me régale. Je pourrais la croquer. Et le plaisir qu’elle prends alors que je me montre plus honnête envers elle qu’envers n’importe quelle autre « femme » n’arrange rien. Et si en bonus, elle parvient à me libérer de mes chaînes… Alors je prendrais un plaisir malsain à l’en remercier de cette façon autant qu’elle le souhaiteras. Chaque assaut en elle la presse contre le mur auquel elle s’avère être collée. Chaque assaut étant un poil plus rude que le précédent. Plus intense. Et chacun de ses cris et gémissements sonnent comme un encouragement que je ne peux ignorer. Cet aimant m’attire toujours plus fort… et il m’attirera encore aussi fort aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à ce que j’en viennes à planter ma semence en elle. Dans un mélange de souffles ardents, mes mains resserrées sur ses cuisses.

Je me retire alors, dévorant son corps suant devant mes yeux… avant de frémir… Changeant de direction alors que je la porte encore pour me rendre jusqu’à sa chambre, à côté. Je l’allonge alors sur le dos, la laissant en réalité retomber dessus, avant de l’attirer bien au bord du dit lit pour revenir me glisser en elle, profitant du confort offert par cette position pour venir me pencher sur elle, attaquant ses seins de mes lèvres, ma langue glissant lentement sur l’un de ses tétons alors que entames mes mouvements d’allées et venues. Des mouvements plus doux. Comme si maintenant que l’ardeur s’était égarée dans notre dernier échange… Je pouvais enfin lui offrir quelque chose de plus tendre. Bestial, je n’en sais que d’autant plus apprécier un cadeau bien trop beau pour un être de mon niveau. Et si ma bestialité me pousse à me penser supérieur à bien des êtres, ici… C’est différent. Non pas car c’est une déesse, mais car je sais parfaitement que même si ces échanges sont en grande partie grâce au pouvoir qui est aujourd’hui mien… Nous n’en serions cependant pas là si elle était du genre à s’offrir régulièrement. Cette faiblesse, dont elle fait montre, est l’apanage de plus purs. Et si elle à subi des horreurs par le passé, cela n’a en rien pleinement entaché cela. Ce qui rends ce présent encore plus appréciable. Que vaudrais-je, si je la traitais comme une femelle ou un objet, elle qui, bien que sans doutes moins ancienne que moi, n’en possède pour autant pas moins de valeur ? Il est vrai cependant que je n’ai pas réellement fait attention à ses paroles, avant de la guider jusqu’ici pour la prendre à nouveau. Mais son corps… lui, ne semble en rien vouloir me repousser. Bien au contraire. C’est donc dans cette douce tendresse que je me laisse aller à glisser en elle, tachant de bien la remplir à chaque passage, plus langoureux que les précédents, gâtant ses seins dans une sincérité aussi brute que nette. Et là encore… je ne continuerais que jusqu’à ce que l’extase soit mienne. Si je doute de la satisfaire ? Pas forcément. Et puis… si elle ne l’est pas après tout ça… elle n’aura qu’à me prendre comme elle le désire. Elle n’est pas un objet, bien que je veuilles en cet instant tout lui prendre, je compte aussi lui offrir ce qu’elle peut vouloir. En quoi la traiterais-je différemment qu’une humaine, sinon ?
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 22:07
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgMon corps épouse le sien avec une facilité, une évidence déconcertante. Il m'étouffe, m'écrase, m'honore, en me prenant profondément avec animosité, mon dos se fondant presque avec le mur, alors qu'il intensifie sa prise. Respiration sacadée, écrasée par cette masse, reprenant ma respiration entre deux pénétrations, pendant la demi seconde où son corps s'éloigne du mien. Rien ne semble avoir d'importance, si ce n'est son sexe en moi, et nos auras qui se fondent totalement dans une danse érotique incessante, amplifiant ce que je peux ressentir. Je ressens son sexe dur et chaud qui palpite, alors qu'il s'enfonce de plus en plus, frottant mes parois intime, me faisant perdre la notion du temps. Je ne me laisse pas toucher, caresser par n'importe quel être. Je ne suis pas comme cette catin d'aphrodite qui écarte les cuisses dès qu'on vante sa beauté. Je ne suis pas non plus de celles qui sont en émoi devant un être bien bâti ou puissant.  Aphrodite n'aurait d'ailleurs pas succombé à ce genre d'appétit lubrique, préférant ne pas tâcher sa réputation de petite salope avec une créature, une bête sortie de nulle part.  Cependant, ce n'est pas mon cas. Je devine à peine sa puissance, je ne sais pas qui il est, et pourtant, je ressens le besoin animal qu'il me prenne, qu'il me baise, aussi paumé qu'il est.  Je m'agrippe à lui, endurante, agile, retrouvant une partie de mon âme à chacun de ses assauts. Mon sexe est en feu, cependant, il ne cesse d'en redemander, me donnant l'impression que cela deviendrait intolérable qu'il s'éloigne de moi.  Autant sa capacité me rappelle Hadès, autant son corps, sa peau, son goût n'est en rien lui. Il est animal, dominant, et ne ment pas sur ce qu'il est, il ne se cache pas derrière un masque de convivialité.  Hadès, ce dieu qui faisait bonne figure en société, taciturne certes, mais respectueux, avant de me dompter par les coups, me forçant à me soumettre par la force, m'obligeant à accueillir sa semence pour lui donner des héritiers... Et ainsi prolonger éternellement la folie gréco-romaine.  Mes périples ont beaucoup plus aux humains... Bien que mon histoire a été, à de nombreuses reprises, romancée. Hadès, tombant amoureux d'une gamine vierge, cueillant des fleurs. Il voulait simplement ce qu'il ne pouvait pas avoir, la lumière... Plonger son fourreau dans un endroit que nul n'avait pu visiter... Prenant plaisir à insulter ma mère Déméter. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

Il nous amène dans ma chambre. Me laissant tomber sur le lit, me forçant à m'écarter de lui, ce qui ne me plaît guère. Je lâche un grognement, grognement qui se mélange aux cris de plaisirs, lorsqu'ils m'agrippent par les cuisses, pour me faire glisser jusqu'à son sexe, et ainsi me compléter à nouveau. Mes ongles semblent apprécier griffer sa peau, juste avant que sa bouche et sa langue vint goûter ma poitrine offerte, me cabrant pour toute réaction, lui murmurant de surtout continuer et de jamais s'arrêter.  Je profite de sa bouche au contact de ma peau, me donnant l'envie d'être dévorée entièrement, dans un désir malsain... qui, je sais, serait beaucoup moins amusant s'il s'avérait réel.

Avec la force de mes cuisses, je l'invite à se basculer sur le côté pour qu'il puisse à son tour se retrouver le dos enveloppé par les draps de soie chiffonnés... Imbibés de notre sueur pour le chevaucher pleinement, goûtant à mon tour sa peau. Le léchant, le mordillant, tandis que j'impose une certaine cadence, plus profonde, plus lente et sensuelle pendant un moment...  Je le sens pleinement en moi, mélange de plaisir et de douleur, de le sentir aussi fortement ancré dans mon vagin. Les frottements de mon bassin contre le sien décuplant le plaisir, je lâche les premiers cris de l'orgasme, en me cambrant, poitrine offerte, accélérant le rythme, dans cet orgasme qui semble interminable.


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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 19 Juin - 23:31
Mad Walker
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Est-ce réellement seulement du à ce pouvoir ? Oui, il nous attire, s’il l’attire autant qu’il m’attire. Mais est-ce tout ? Est-ce cet emboîtement capacitaire qui altère ainsi nos deux désirs ? Elle laisse ses ongles marquer ma peau, autant qu’elle me laisser l’utiliser, appréciant chacun des traitements que je lui offre. Est-ce seulement du à nos pouvoirs, ou ce que je suis, ce que je semble être de part ses connaissances et ressentis, l’attire irrémédiablement autant que nos pouvoirs ? Dire qu’elle me déplait serait mentir. C’est une femme exquise, aux attributs physiques plus qu’agréable et malgré nos différence, une appréciation mutuelle semble s’être rapidement mise en place. Je sais cependant que même si je suis probablement le plus vieux de cette salle.. Je n’en demeure sans doutes pas moins le plus avancé. Mon rôle n’a jamais été divin, de commander les humains ou de leur échanger quelque chose. Non… Au plus profond de moi, mon être transpire cette envie de tout dévorer, de tout détruire. Mais pas maintenant. Non, je vous arrête, ce n’est pas une belle paire de cuisse qui parvient simplement à m’apaiser. C’est bien plus que ça. Un de ses pouvoirs, autre de celui qui nous attire ? Ou un effet secondaire de celui-ci ? Mah. Quelle importance, de toute façon. Après tout, nous en sommes là, point. Oui, je suis capable d’occuper ces pensées tout en m’occupant avec une attention sincère de ses petits boutons de plaisir, et je ne m’en prive en rien. Tout comme de lui offrir la totalité de ma verge, d’ailleurs. Autant qu’elle semble le désirer. Mais voilà qu’elle s’impatiente. Ou peut être simplement qu’elle en vient à comprendre pleinement là ou je souhaitais en venir. Après tout, c’était bien là l’idée. Je pensais devoir finir encore une fois, avant qu’elle ne prennes la main, mais elle m’aura au contraire devancée, tentant de me repousser sur le dos, ce que j’accepte. Oui, quel meilleur « égard » lui offrir que de pouvoir la regarder dans les yeux alors qu’elle s’offre pleinement à moi ? Si déjà je l’emplissais pleinement, alors cette position n’en est que plus délicieuse encore. Je sens et ressens chacun de ses mouvements avec un plaisir que j’aurais grande difficulté à dissimuler. Ses ongles rencontrent et perforent ma peau, laissant encore plus de sang couler sur celle-ci, et ça ne me déplaît en rien. Doucement, j’en vins même à profiter de l’avoir sur moi pour venir faire couler un peu de son propre sang, tranchant du bout d’une griffe apparue instinctivement la base de l’un de ses poignets, avant de le porter lentement jusqu’à mes lippes, laissant glisser une langue mutine sur les quelques premières gouttes. Un sang qui me donnerait envie de la dévorer. L’espace d’un instant, au moment ou elle se cambre, s’écrasant contre mon corps, mon geste ayant visiblement aidé, je voles ses lèvres à nouveau, un instant, avant de jouer joyeusement avec les deux seins présentés à mes lèvres… L’accompagnant avec grand plaisir sur cette chaîne montagnarde de plaisir. Allant jusqu’à pincer ses tétons, l’un entre mes lèvres et l’autre entre mes doigts, au sommet de celles-ci. Sachant que plus son orgasme serait brutal, plus l’énergie qui lui resterait ensuite serait minime. Mes doigts sur ses hanches, ou j’exerce une légère pression, lui laissant le loisir de prendre son orgasme comme elle le souhaite, au rythme qu’elle le souhaite… Et, tandis que ses gestes ralentissent enfin, après de longues minutes d’une extase sincère, je romps le baiser, mon regard se plantant dans le sien pour lui dire, sur un ton qui sonnerait presque comme un ordre…

-Continue… fais moi jouir entre tes cuisses… Je veux sentir tes chairs resserrées par l’extase continuer à jouer avec ma queue…

Je sais qu’elle est sans doutes affaiblie par cette même extase. Et c’est justement ça, que je veux voir. La voir se démener malgré son état… Mon regard profondément ancré dans le sien, la dévorant littéralement des yeux, alors que je viens lentement « mordiller » la base de l’une de ses oreilles, comme pour tenter de la convaincre, que ce soit nécessaire ou non. Je la désire encore et… Semble bien décidé à lui faire comprendre que je ne la désire pas simplement comme une putain ou une humaine. Non. Bien que l’idée de voir une déesse accepter cette petite soumission pour moi ne serait pas sans me faire effet, bien au contraire. Peut être que je la prendrais contre un des murs de cette pièce, pour la remercier. Ou dans la douceur de sa baignoire, vue précédemment… Oui, l’idée de la baignoire me plaît bien. Nous aurons besoins d’être lavés après tout cela, de toute façons. J’en ai encore assez besoin moi même, en réalité. La scène n’est pas aussi douce qu’on pourrait le penser, avec tout ce sang tâchant les draps de soie. Bestial et honnête… un pur délice. Oui… je veux la voir se contorsionner, sensible, sur ma queue… Et je crois que j’en ai tellement envie que je pourrais en arriver à la punir, si elle se montre trop réticente… Peut être en la prenant par derrière, cette fois… Mes mains sur ses hanches… En la fessant assez fort pour que même ses voisins puissent l’entendre crier… Quoi qu’il en soit, je jouirais en elle. Ça, c’est certain. Sauf si elle décide de m’ôter la vie pour m’en empêcher mais… Je suis certain que ça n’arrivera pas. Elle est bien trop honnête. Il à suffit que je me retire d’elle quelques instant pour qu’elle grognes son désir de m’avoir à nouveau en elle. Et elle se serait déjà levée, si elle voulait qu’on se sépare. Au lieu de ça… elle se colles encore plus à moi…
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Lun 20 Juin - 21:42
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgBien plus qu'une communion de corps, il s'agissait aussi d'une communion des esprits. J'avais l'impression de ressentir ce qu'il pouvait ressentir, décuplant ma propre sensibilité, mes propres émotions. Je ne comprenais pas moi-même ce qui était en train de se passer, comme si une partie de mon être avait attendu ce moment sagement, cet instant où je me sentirais enfin complète... Avec un être qui ne me ressemble en rien, ou est-ce qu'il me ressemble en tout ?  Surpassant ce que j'avais déjà pu imaginer, contact sensuel, violent, du beau dans le sale. J'appuyais un peu plus sur son torse, faisant couler le sang, tout en continuant de le chevaucher, pour le garder profondément planté en moi, je léchais de manière sans équivoque mon doigt taché de son sang, sans le quitter des yeux, mutine. Il en profita ensuite pour faire couler mon sang, me blessant au poignet, prenant le temps de lâcher, d'aspirer le liquide vermeil, provoquant sans aucun doute cette jouissance qui semblait durer une éternité.  L'orgasme, la petite mort, terme adapté, me donnant l'impression que mon cœur pouvait s'arrêter, tant le plaisir était intense. Je jouissais contre lui, contre ses lèvres, mêlant ma langue à la sienne, goûtant ma propre essence. Orgasme qui semble se dissiper dans un brouillard, alors que je suis toujours empalée sur sa queue, motivée, encouragée par ses paroles décadentes. Je ne comptais pas m'arrêter là, je ne comptais pas accepter de déjà me séparer de lui, alors que mon corps est parfaitement emboîté au sien.  Ses paroles amplifiant mon désir, si cela est possible, je n'écoutais pas la langueur de mes muscles, sentant mon énergie comme aspirée dans cette étreinte bestiale. Mon lit ressemblant à un champ de bataille, souillé par le sang, la transpiration, notre excitation. Je le chevauche de plus belle, puisant dans mes réserves, dépassant même l'entendement, l'agrippant fermement, brusquement, par la gorge pour m'accaparer sa bouche, sa langue. M'amusant à alterner l'intensité de la cadence, faisant mine de relever mes hanches comme pour me retirer, avant d'abaisser le bassin pour ressentir encore mieux la profondeur de cette étreinte.  « J'aime sentir ta queue en moi » Murmurais-je en mordillant à mon tour son oreille, tentatrice, la respiration saccadée par le rythme imposé, le rythme que je m'imposais. 

De moi-même, je prends sa main, l'invitant à entailler ma peau, juste au niveau de la naissance de ma poitrine, pour qu'il puisse s'abreuver à nouveau, me goûter, me sentir aspiré, dans cette complicité dévastatrice... Me laissant plus qu'interrogative sur ce qu'il est, mais chassant cette idée rapidement... puisque ce qu'il est n'est pas le cœur du sujet, pour le moment... il me fait perdre la tête, m'amène à m'offrir au délà du nécessaire... Dans cette pulsion sexuelle vicieuse, me transformant en objet fou de désir, créature qui veut juste se sentir remplie par son sexe, et bien plus que cela, sentir sa peau contre la mienne, sentir ses mains, sa bouche, ses lèvres, ses dents me mordiller la peau... 

Mon corps fatigué, accueilla un nouvel orgasme, aussi intense que le premier, imposant que son sexe reste profondément en moi, tandis que je sentais mon sexe pulser comme jamais, faisant écho aux battements de mon cœur... me donnant à nouveau la sensation d'exploser de l'intérieur, tandis que mes cris viennent combler le silence de la pièce, prononçant son nom en un seul et même écho... toujours cramponnée à lui, dans cette folie si inspirante.


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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Lun 20 Juin - 23:59
Mad Walker
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Oui, les choses n’ont rien de simple. Alors que j’étais là, à me demander si elle obéirait ou non à mon invective… Tiraillé à l’idée de la voir me porter un refus, il s’avère finalement qu’elle m’aura offert un spectacle qu’aucun être n’a du savourer. Ou en tout cas, aucun déchet dans mon genre : Le plaisir de voir une déesse lutter contre son propre corps pour venir me combler. Se combler aussi, certes… Mais cela ne minimise en rien cet état de fait. Toutes les déesses ne possèdent pas non plus cette valeur, il faut dire. J’entends, beaucoup de déesses sont liées au sexe et à l’amour, deux notions se mêlant dans des enchevêtrements et des amoncellements de chair. Mais ce n’est pas son cas. Belle et forte, elle aurait pu prendre tous les hommes désirés, mais elle n’en à rien fait, recluse et fière. Alors oui, cette difficulté, là, sous mon nez, est parfaitement palpable. Ses efforts sont clairs, francs et honnêtes… Et cela me conquiers. Comment ne pas l’être, alors qu’elle cherche, même dans cette position, à me taquiner, à me chercher. A en avoir davantage ? Même une bête à ses limites. Mais je compte bien la combler. Elle le mérite pleinement. Chaque seconde de ce plaisir qui m’est offert, je le savoure pleinement, la récompensant en laissant ma langue jouer avec la sienne quand l’occasion s’en présente, ou mes mains courir de ses hanches à sa poitrine, que je tortures doucement au travers de massages envieux bien qu’emplis d’une tendresse plus grande qu’au début. Oui. C’est une récompense, autant ne pas lui infliger trop de douleur. Pour le moment. Ses gestes… Elle me fait sentir à quel point elle désire que je parviennes à venir à nouveau en elle… Et ma verge, toujours aussi dure, ne fais que continuer à lui démontrer mon plaisir. Mes muscles se contractant, elle doit comprendre qu’elle ne vas pas tarder à obtenir ce qu’elle souhaite. Et c’est à ce moment là que je me redresse, ramenant mes propres mains au niveau de ses fesses, que j’empoigne avec force, tandis que je me presses contre elle, volant ses lèvres et sa langue dans un nouveau baiser… L’accompagnant dans ses gestes, de façon à ce qu’elle ne perdes pas toute sa force au moment de cette apothéose qui se présente cette fois comme commune. Finissant sans doutes de nous enfermer dans cette petite bulle malsaine. Je n’aurais rompu le baiser que pour lui laisser le loisir de crier son plaisir et mon nom. Nos corps pleins de sang et de sueurs collés l’un à l’autre, alors que ma verge semble enfin accepter d’être comblée de tout ceci. Mon souffle vient alors finir ses courses, alourdi par tant de plaisir, sur l’une de ses épaules, ou je dépose un baiser, tendre, avant de nous laisser retomber dans les draps souillés, non sans tâcher de garder son corps nu contre le mien. Ce n’est que là que je me contente de glisser à son oreille, doucement.

-Ne t’en fais pas, tu auras sans doutes encore l’occasion de pouvoir t’en saisir… Il semble que notre « aventure » ne fasse que commencer… belle et forte déesse. Je serais encore là, demain. Non loin. Sois en assurée.

Vous savez, lorsqu’on est habitués à dormir en extérieur, dans des situations peu sures, on prends l’habitude de garder une oreille dressée. Et c’est bien ainsi que je comptais passer cette nuit. A la différence près que je n’avais plus une seule personne sur qui veiller. Blottie contre moi, je pouvais sentir son épuisement, et lorsqu’elle voulut dire quelque chose, si tant est que ce soit le cas, j’aurais simplement posé un index sur ses lèvres, l’intimant au repos… Ma main qui n’était pas sous sa tête glissant simplement le long de son flanc exposé, alors que mon aura et ma puissance venaient combler ces lieux, englobant cette pièce dans un cocon de sécurité. Un cocon de douceur qu’elle comme moi n’avons sans doutes plus connus depuis très longtemps. Le sommeil nous rattrapa donc bien assez vite. Quoi que je puisse en dire… j’étais moi même épuisé, en réalité.

Ce qui ne m’empêcha pas d’ouvrir un œil aux aurores. Avant le lever du soleil, à l’heure ou le coq commence à préparer son chant. Force est de constater que même ainsi, les habitudes ont la vie dure. Je me serais donc servi de mon odorat pour trouver le chemin de la cuisine. Tristesse que de constater l’unique présence de légumes et de fruits, de salade. Ce genre de choses qu’elle à admis tant raffoler. Mais pour l’affaire, je serais bien ingrat de l’en maudire, après tout ce qu’elle m’a offert. Putain, voilà que je me ferais presque gentil, fais chier. J’ai même pris la putain de peine de lui préparer quelque chose de sommaire mais assez consistant pour lui en faire un petit déjeuner viable. Ce n’est qu’au moment ou je rentrais de nouveau dans la chambre que je la vis éveillée. Elle avait l’air… peinée, un instant. Mais ne souhaitant pas la forcer à me parler, je me contentais simplement de revenir sur le lit pour lui tendre le petit plat. Une petite salade fourre tout mal préparée… mais c’est l’intention qui y était.

-Je mangerais plus tard. Mais pas trop… sinon je finirais sans doutes par te croquer toi.

Conclus-je d’un air mutin.

-Quelque chose te tracasse ?
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Mer 22 Juin - 8:02
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgMon être n'est que spasmes de plaisir. Un orgasme à l'unisson que peu ne peut se vanter. J'apprécie de rester quelques instants, le visage dans le creux de son cou, pendant que je ressens son souffle, ses lèvres se poser délicatement sur mon épaule. Un mélange de brutalité et de douceur, délicatesse qu'il ne doit pas céder à n'importe qui. Je me laisse guider, retombant sur le côté, le sentant derrière mon dos, son corps collé au mien comme s'il s'agissait d'une même pièce d'un même puzzle. Même si je connaissais la vérité, vérité que je devine malgré tout, je suis certaine que cela dépasse cet état de fait. Autre chose, autre chose qui me dépasse, qui nous dépasse, semble nous lier dans un avenir commun. Une quête. Cet objectif que j'ai longtemps repoussé, préférant garder ma fierté, loin des autres abrutis, loin des nouveaux dieux, loin des démons et autres petites créatures infernales dont je ne suis pas la mère.  J'esquisse un sourire à ses paroles, n'ayant pas la force de répondre à ses paroles... Je me laisse simplement bercée par sa respiration, appréciant de sentir son corps, tout contre moi, faire office de voile protecteur. C'est sans doute dans un profond sentiment de sécurité que je me laissais aller dans ce sommeil. Aussi intense qu'une narcose. Dans un sommeil sans rêve, où seul le repos est le bienvenue. Je serais restée endormie, ne sentant pas le corps de Mad se détacher du mien. Peut-être que dans mon sommeil j'aurais signifié mon désaccord, sans pour autant me réveiller les sens aux alertes. N'avait-il pas dit qu'il serait là ? Même au petit matin. Son but peut servir le mien. Je ne sais juste pas encore de quelle manière. Mais je sais une chose, c'est que je réussirais à lui réanimer ses souvenirs. Ils sont présents, c'est juste qu'il n'y a pas accès. Comme il le disait si bien, cette amnésie n'est pas dû à une seule et même personne. Ils sont plusieurs, deux apparemment, derrière ce stratagème. Il suffit de réfléchir à deux êtres assez liés pour commettre ce méfait. Je ne peux pas m'empêcher de penser que cette perte de souvenir est sans doute pour une bonne raison. Il n'en reste pas moins une créature, de cela, j'en ai aucun doute... et pas une créature qui se nourrit de végétaux. Tout comme Cerbère, ll lui faut de la chair, animale, humaine... ce qui est également le cas de toutes les créatures de Dracula... qui sont elles, en pleine possession de leurs moyens... enfin pour la plupart évidemment. Il est plus puissant que cela, ses capacités, faisant envier, n'importe quel Dieu, de ça, j'en étais certaine. Quelque part, il avait eu de la chance de tomber sur moi, je ne voulais pas le soumettre, ni l'utiliser, peut-être l'apprivoiser, mais en le traitant en égal. Ses tortionnaires n'apprécieraient certainement pas cette « union », mais fort heureusement, ils ne peuvent pas en être au courant... du moins pas tant que j'ai commencé à libérer sa mémoire des nombreux sceaux qui l'emprisonnent. 

Je me réveille aux bruits qui proviennent de la cuisine. Je m'étire lentement, sachant très bien qui était en train de s'affairer. Je me redresse, observant le carnage dans ma chambre, avant de me laisser aller contre un coussin en soupirant. Heureusement que j'avais des petites mains pour s'occuper de cela. D'ailleurs, avec un peu de chance, la chambre d'ami serait déjà rangée, voir réparée... Pourtant, vous n'avez vu personne me direz vous ? Évidemment, ces petits êtres ne prendraient pas le risque d'apparaître devant une créature qui pourrait les mangers toute crus.  Des nymphes, fées... Petits êtres bienveillants, mais aussi capricieux, voleurs... Qui restent à m'honorer par ce que j'ai pu apporter à la nature... Tout comme la déesse qui m'a donné la vie... Et qui semble avoir disparût de la surface du globe.

C'est certainement en me voyant en pleine réflexion qu'il pensa que j'étais contrariée. J'étais en train d'ériger la liste des personnes qui auraient pu infliger cette punition à Mad... La liste n'était pas si longue que cela... mais elle en restait assez conséquente vu les attributs de ces êtres.

 « Un petit-déjeuner au lit ? Oh merci... » Je ne m'attendais pas à cela, pensant qu'il cherchait simplement quelque chose à se mettre sous la dent.  « Oui désolée, ce sont mes attributs... Qui « m'imposent » ce régime alimentaire, me nourrir de nature permet de maintenir mes capacités... Tandis que la viande, par exemple, risque plutôt de m'affaiblir... Même si c'est provisoire, c'est plutôt gênant vu ma position » J'esquissais un sourire à ses paroles suivantes « Tu en as déjà goûter une partie... si tu me dévores, tu devras faire une croix sur un deuxième round... et franchement, je suis peut-être ton moindre mal dans toute cette guerre »

« Je pense savoir pourquoi tu as ce pouvoir... même si cette seule explication n'est pas suffisante pour être la seule cause de ce lien... » ajoutais-je en attrapant une fourchette, en le suivant du coin de l'oeil « Je pense que tu as... comment tu dis... croqué hadès... c'est sans doute pour cela que je ressens son pouvoir en toi... » Je ne savais pas comment traiter cette information... entre soulagement, mais peine aussi... liberté et nostalgie d'un temps révolu. « Je ne vois pas d'autres explications... même si ce qui s'est passé cette nuit... dépasse cela... je n'ai jamais eu un tel lien avec Hadès »


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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Jeu 23 Juin - 2:25
Mad Walker
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Ces choses là sont beaucoup trop complexes pour moi. Tandis qu’elle me parles, m’explique ce qu’elle à en tête et le fil de ses pensées, je dois bien avouer que je ne me montre qu’à moitié réceptif. Je l’écoute, mais sans réellement entendre. Assez cependant pour être capable d’interagir avec, d’accepter ses idées, et d’y songer sommairement. Mais de là à savoir qui m’a maudit… J’ai déjà essayé de mon poser la question. Et ils semblent qu’ils aient mis assez de barrières sur mon esprit pour protéger cette information plus que bien d’autres. Je marque quoi qu’il en soit cependant un sourire amusé à ses mots sur le fait qu’elle représente un moindre mal. C’est vrai. Hier soir le démontre bien. J’entends, pas tant dans l’idée qu’elle se soit laissée baiser deux fois, non… je ne penses pas qu’avec ma queue, mon estomac en tient une bonne part, et pourtant… Il est vide. Je m’égares. Non.. Les faits sont bien plus simples, en réalité. Elle représente ma meilleure chance d’obtenir des réponses. Et je représente sa meilleure chance d’accomplir ce qu’elle peut souhaiter. A sa mention de mon probable « croquage » d’Hadès, une image m’apparaît un instant. Une brève image, un court instant. Celle d’Hadès, le corps déchiré en deux par ce qui semble être de grandes traces de crocs. J’hoche alors doucement, sans un mot. Oui. Il est bien mort, aucun doute là-dessus. C’est effectivement la possibilité la plus rationnelle. Je suis une créature. Je ne l’ai pas dissimulé et elle l’a probablement senti. Oui. Je les ai bouffé. Ce leprochaun aussi. Je m’en souviens. Et bien d’autres. Mais ça, je m’en souviens, parfois. Je crois. Alors même si je n’en suis pas totalement certain… même si je ne peux en être totalement certain… Mah. Quelle importance ? A quoi je pensais, déjà ? Mah. Ça ne devait pas être si important, dans le fond. Joueur, je m’approches un peu, alors qu’elle croque un morceau de ce qu’elle mange, pour venir croquer doucement au dessus d’une de ses épaules. Avant de la regarder, l’air de dire « Tu vois, je peux le faire sans trop de casse ! » Cependant, ça m’aura mené à jeter un œil au dessus, défois que le lustre me tombe sur la gueule. Non, par chance. Tant mieux. Il semble qu’effectivement, ma poisse diminue un peu, près d’elle. Je ne vais pas m’en plaindre en soi. Une part de moi, cependant, ne peut s’empêcher de se demander pourquoi elle accorde tant d’importance à tout ça, pourquoi elle souhaite vraisemblablement m’aider. J’en avance alors la question.

-Et toi, alors ? pour quelle raison m’as-tu ramassé, hier ? Que cherches tu et attends-tu réellement de tout ceci ? Quel est ton but ? Tu me parles de « Lien », je penses donc pouvoir affirmer que ta vision des choses à légèrement évoluée depuis mais… qu’en est-il tout de même ? Pourquoi tant te décarcasser le matin ? Quelque chose en toi s’est éveillé et j’aimerais savoir de quoi il s’agit.

Je marque une pause, l’avisant dans une patience silencieuse. Un court instant au moins, avant de répondre finalement à son premier commentaire :

-Oui. Je me suis cherché à manger mais vu que je n’ai rien trouvé, je me suis dit que je pourrais bien te rapporter quelque chose. C’était ma meilleure nuit depuis… hmphf. Depuis. C’était la moindre des choses que je pouvais faire, j’imagine.

J’hausse un peu, distraitement, avant de soupirer. C’est pas ça qui calle ma dalle, cependant. Pour me changer les idées, vous me direz, je peux au moins la reluquer. Encore nue de nos « échanges » passés. Echange que son odeur transmet encore facilement. D’ailleurs, je ne me suis pas particulièrement rhabillé non plus. Elle n’aura donc aucun mal à capter les réactions tant matinales que naturelles que sa vue imposera à mon corps. Et je ne les dissimulerai pas non plus, meilleur moyen pour l’insulter. La seule chose que je contiendrai, c’est de la prendre là, maintenant. Ses réponses m’importent autant que son corps. Alors autant attendre ses réponses, avant de la faire à nouveau mienne. Il parrait que les femmes apprécient ce genre d’attentions, alors autant faire un effort, si je puis dire. M’enfin, c’est elle qui à parlé de 2eme round, vous me direz. Tout ce que je veux dire par là, c’est qu’aussi connard que je sois, ce lien, je le ressent aussi. Alors autant voir ce qu’il vaut, avant de la rabaisser un peu trop. Car oui, quoi que je puisse en penser, quoi que vous puissiez en penser, je demeure bien loin de demeurer un prince charmant. Ce n’est pas car je mêle l’utile à l’agréable que j’en suis un. Il vaut mieux, très clairement, vous ôter cette idée de la tête.
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 26 Juin - 12:32
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgSon comportement ne laissait aucun doute. Hadès était mort, du genre définitivement mort. Plus personne ne semble croire en lui, en tout cas trop peu pour le ramener à la vie. C'est ainsi que ça fonctionne, les dieux sont immortels grâce aux croyances de simples humains. C'est pour cela que les nouveaux dieux, telle l'hydre ont une autre tête qui repousse lorsqu'on use de décapitation. Moi, si je meurs, malgré la fête de Pâques, l'arrivée du printemps, je doute pouvoir renaître. Ce n'est pas vraiment moi qui suis célébrée, même si je peux utiliser ces nouvelles croyances pour maintenir un certain pouvoir. Concernant Hadès, je ne sais pas trop comment réagir. Une sensation de malaise sans doute, mélangé à un profond sentiment de libération. Je n'avais plus rien à craindre de lui, plus aucun être ne pouvait avoir un pouvoir sur moi. Je sais que cela semble curieux, mais c'est aussi déstabilisant que libérateur.  « Hum... Donc c'est que tu as mis un pied aux enfers... Hadès ne les quittait jamais. » Pensais-je à voix haute en continuant de discuter ce qui était présenté.  « Genre vraiment jamais, le monde de la surface ne lui convenait pas... La question est pourquoi toi, tu es allé aux enfers à un moment donné... Est-ce juste avant l'ascension de Lucifer ? Est-ce lorsque les trois frères ont pris le pouvoir ? Dieu... qui se fait appeler juste Dieu, car apparemment son ego dépasse la taille de sa queue... Lucifer, le prince déchu qui n'a de prince sur le surnom, et Dracula, cette bête ambulante » Bon, je sais, ma manière de les dépeindre est assez réductrice... mais bon, cela fait du bien d'avoir la langue un peu plus venimeuse... Exprimer ma rancune...  « Je sais que tout cela ne t'évoque rien... et ce n'est qu'une piste parmi tant d'autres... Mais on finira par briser les sceaux qui emprisonnent ton esprit... je connais une bonne sorcière pour cela... Circé, mais faut-il qu'elle accepte de nous aider, c'est tout autre chose »

 « Je ne sais pas Mad... Je ne saurais définir ce qui se passe... Tu m'as redonné... sans le vouloir... ce qui me manquait... Cela fait des décennies que j'ai l'impression d'errer sans but... Je ne compte pas te manipuler... Vraiment pas... cela ne fait pas partie de mes défauts... Je souhaite reprendre la place qui est la mienne, donner une déculottée à ces pisseux. Retrouver mon chez-moi, entre ici et les enfers... » Mon regard s'attarda sur son corps, sur son érection alors que je croquais dans un fruit... Vision érotique qui me donna une bouffée de chaleur, me faisant presque perdre le court de mes pensées. 

« Ta meilleure nuit, rien que ça... J'espère que ce n'est pas ta dernière » Je ne savais pas si mes idées feraient écho aux siennes... j'en doutais presque... Mais en même temps c'était assez confu dans mon esprit pour le moment... cela ne fait que quelques heures que je le connais... c'était sans doute prématuré pour élaborer un plan... sauf que son combat, sa quête m'intéressait... et au fond de moi, je sais que j'avais tout à y gagner. « Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre comtpe qu'il vaut mieux t'avoir à ses côtés, et non contre soi... et là... en ce moment, tout change, une nouvelle guerre se prépare... les moires ne se trompent jamais... elles me parlent encore en rêve »

Je répousse le plateau, attardant mon regard sur sa verge, l'effleurant même des doigts avant de me diriger vers la douche.... « Viens te décrasser un peu »



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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 26 Juin - 20:37
Mad Walker
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Oui, sans doutes. Enfin, pas que j’accorde une très grosse importance à ces notions de vie, de mort, d’enfer ou de saloperie de paradis, hein.. Pour moi, tout ça, c’est de l’abstrait en barre. Là ou je peux mettre un pied signe une réalité. Qui elle concerne, pourquoi et comment… Dans les faits, tant que je peux faire saigner le connard d’en face, le reste n’a que très peu d’importance à mes yeux. Lucifer… Même sans souvenirs solides, ça m’évoque rapidement quelque chose. Une piste probable. Il ne faut pas sortir d’une grande école pour savoir que quelqu’un qui prends le pouvoir va commencer par chasser les membres de l’ancienne organisation dirigeante. Ou dans le cas échéant, des anciennes organisations. Dans un coin de ma mémoire, je repense à une femme. Et ce simple souvenir, lointain, m’arrache un frisson sourd. Je chasse alors cette image de mon esprit, l’envoyant joyeusement sous le tapis afin qu’elle y crève. Tous les dieux ne sont pas égaux. Très clairement. Et même celle qui se trouve présentement face à moi pourrait avoir des difficultés face à celle qui vient de me revenir. Hel, déesse des enfers nordiques. Une vraie saloperie, croyez moi. Enfin, la majorité des dieux « majeurs » de cette mythologie le sont, alors ce n’est pas comme si cela devrait vous surprendre. Vache à lait. Connasse. Putain… Enfin, je reporte mon attention sur mon interlocutrice, ses mots me rassérènent cependant assez. Et si sa sollicitude pourrait sembler touchante, je comprends en réalité parfaitement son point de vue. Elle à un doute sur le fait que trois des plus grandes forces présentes en ce monde n’aient pu parvenir qu’à me sceller plutôt que de me tuer. Forcément, elle doit se dire que me mettre en colère ne jouerai pas à son avantage. Et que si elle veut parvenir à ses fins, il vaut mieux m’avoir à ses côtés. Puis-je la blâmer de penser ainsi ? Non. D’autant moins que pour l’affaire, elle se montre parfaitement honnête et que je sais jauger et apprécier cette qualité à sa juste valeur.

Je me rends compte que j’aurais jusque là gardé le silence, l’écoutant simplement d’un air partiellement songeur, tout en l'observant, paisible. Mais que voulez vous que j'y répondes ? Tout semble dit et si j’avais du apporter ma réprobation à quoi que ce soit, je l’aurais déjà fait. Ainsi, nous savons pertinemment tous deux à quoi nous en tenir. Oui. Je vais croire en elle et ses idées pour l’instant. Je n’ai rien à y perdre, et au contraire, elle ne s’y prends pas mal. Il reste aussi ce lien, qui me convient parfaitement. Je finis par prendre la parole, cependant, alors qu’elle parles de ses rêves.

-Elles disent juste. Elle ne fait pas que ce préparer. J’ai ressenti un changement, dans la nuit. Une onde divine. Le genre qu’on produit lorsqu’on veut faire passer un message clair. Je pourrais pas en dire plus, je n’ai ressenti ça qu’une fois par le passé. Ce qui est certain, c’est que quelqu’un se prépare à la guerre...

Je soupire doucement. La guerre. Cette notion ne me dérange pas à proprement parler. J’aurais même tendance à avouer vouloir l’attendre de mes vœux. Mais le détail viendra plus tard. Pour l’instant… ma mémoire. Sans que je n’ai grand-chose de plus à provoquer, elle se lève, venant me prendre la main pour me guider jusqu’à la salle d’eau. Me décrasser… hm ? ça me convient aussi. Autant lui laisser le soin de réfléchir à tout ça en profitant de la paix, tant qu’elle demeure. Je la suit donc, suivant ses directives tout en lui laissant la main, curieux. Elle semble avoir quelque chose en tête… alors autant lui laisser la main, pour l’instant.
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 26 Juin - 21:45
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87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgUne onde divine, rien que ça. Un être assez puissant pour alerter les sens de mon compagnon d'infortune. Un Dieu, ou une Déesse ayant la capacité d'attirer l'attention des Moires. Vivement, la nuit prochaine, apportera-t-elle d'autres informations ? A moins que l'un de mes petits amis de la nature vienne me donner la ressource nécessaire pour mettre un nom sur cet être divin.  « Quelqu'un... Intéressant... Peut-être un ou une future alliée, qui sait ? » Murmurais-je en souriant en coin, alors que je l'attrapais par la main.  « Les temps changent. Je ne sais pas si c'est pour le meilleur, ou pour le pire, mais en tout cas, cela risque de faire du grabuge » Je fermais la porte de la salle de bain derrière nous. Non par pudeur, mais surtout pour que les êtres qui aménagent mon quotidien puissent arranger tout ce merdier, sans poser de questions. Les pauvres, je n'aimerais pas être à leur place... mais je doute qu'il soit aussi sensible que moi à cette vision d'horreur qui se trouve dans la chambre. Ils ont déjà vu pire et ils savent pertinemment que je suis très généreuse dans mes récompenses. 

Si j'avais le pouvoir de capter les pensées de mon interlocuteur... Peut-être que j'aurais pu lui dire que je suis tout à fait consciente de ne pas être la seule à convoiter les enfers. Je doute que les autres Dieux, Déesses souhaitent partager cet endroit avec moi... et pourquoi pas d'ailleurs ? C'est bien ce qui se faisait à notre glorieuse époque. Chacuns s'occupant de ses petits croyants et de ses oignons par la même occasion. Je suis sans doute pas la plus effroyable des Déesses, mais j'ai des capacités d'adaptation plutôt impressionnantes... Protectrice de la nature, Reine des enfers, siégant aux Champs Élysées... Là où demeurent les vertueux et les héros. Un lieu si lumineux, verdoyant, doux, un véritable paradis dans le monde des morts. Évidemment, avec le temps, l'élysées accueillit d'autres personnes, d'autres âmes, élargissant les conditions aux « bonnes personnes »... Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de tomber sur un vrai héro.

Je laissais couler l'eau de la douche à l'Italienne, l'invitant à me rejoindre, appréciant la chaleur de l'eau tiède... fermant les yeux, le visage levé vers le ciel... en totale confiance, ou presque... j'imagine que je resterais toujours plus ou moins sur mes gardes. Accorder sa confiance totale à un être me semble impossible... Et c'est sans doute grâce à cette méfiance que je suis encore vivante... seule, mais vivante. J'attrape ensuite le gel douche pour savonner le corps de mon invité, effacer chaque trace de sang... ne sachant même plus s'il s'agit de son sang ou du sien... est-ce que cela a une importance ? Je ne pense pas.  « As-tu rencontre d'autres dieux ? Tu ne sembles pas trop nous apprécier, je me trompe ? » Demandais-je, laissant mes mains se balader sur sa peau, s'attardant sur ses fesses joueuses, avant de savonner avec un peu trop d'application son sexe toujours dressé devant moi, en faisant des vas et viens.   « Qu'est-ce que tu veux manger après ? » demandais-je sérieusement... dans le sens, est-ce qu'il préfère manger quelque chose de vivant... de mort ? Question qui peut paraître horrible, surtout que je suis prête à répondre à sa demande, ou à le laisser chasser seul... Peu importe. Son régime alimentaire n'est pas un secret... Il est en haut de la chaîne alimentaire... Au même titre que les humains qui traînent les animaux dans des abattoirs, dans des conditions plus que médiocres... Pourquoi manger un humain serait plus immoral que de manger un animal ? Les humains n'étaient-ils pas comme des animaux avant d'évoluer ?

J'appréciais ensuite d'observer le cheminement de l'eau sur son torse...le bas de son ventre, longeant ses jambes... et c'est sans doute le même parcours que suivirent mes lèvres... s'arrêtant au niveau de son entrejambe pour prendre son érection en bouche... L'empêchant peut-être de répondre, alors que je m'appliquais davantage, consciente du pouvoir que j'ai sur son plaisir. 



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Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Dim 26 Juin - 23:55
Mad Walker
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Je l’aurais donc suivie jusqu’à la dite douche, sans trop me faire prier, acceptant ses mots d’un hochement distrait et d’un grognement bref, approbateur. Ce qui nous attends… autant le voir demain. Ce n’est pas comme si la majorité de ces choses, je les aurais déjà oubliées, de toutes façon. Et même si ce n’est pas le cas.. il sera encore moment d’aviser lorsque ça se présentera. Je suis relativement Las d’essayer de prévoir des coups que j’oublie. Ce n’est pas comme si la grande majorité des intrigues en perdaient sens et saveur, pas vrai ? Un soupir bref traverse alors mes lèvres à cette idée. Il est vrai que j’appréciais faire montre d’un peu d’esprit, avant. Mais les choses sont bien plus instables, maintenant. On attends visiblement de moi que je fasse le rôle de l’abruti, au vu de mes malédictions mais… même un abruti peut se montrer capable de croquer la bonne paire de fesses, le cas échéant. A bon entendeur, pas vrai ? Car jusqu’à preuve du contraire, à défaut de vouloir croquer dedans, fesser cette jolie petite paire là me déplairait pas. Ni même l’explorer, si je puis dire. Assez drôle que cette pensée me trahisse au moment ou ses doigts glissent un peu partout sur mon corps, dévorant le sien des yeux. D’ailleurs, lui rendre la pareille n’aura éveillé en moi aucune gêne, mes doigts venant glisser sur diverses parties de son corps. J’aurais même pris un malin plaisir à couper une de ses phrases d’une fessée peu contenue. Mes doigts glissants sur ses chairs… Ses seins et bien entendu entre ses cuisses… Jouant avec elle comme elle joue de moi. C’est cependant mon interlocutrice qui prendra l’initiative en venant couper ses tirades du poids de ma verge, qu’elle accueillera avec gourmandise entre ses délicieuses lèvres… Je consent à lui laisser la main. A lui laisser le plaisir et le droit de jouer avec moi comme elle le désire, au rythme qu’elle désire. Sans forcer une quelconque accélération ou un quelconque autre processus. Je laisse même mon esprit aller à réfléchir à sa question. Quelle nourriture me ferait plaisir ? Je comprends à son ton qu’elle s’attends à une réponse peut être plus vaste et sombre qu’escompté, et cela m’arrache un sourire honnête.

-Tu pourras me reposer cette question le jour ou je me souviendrais de la totalité de mes goûts. En attendant.. N’importe quel plat à base de viande me conviendra très bien.

Elle pourra sentir la moindre petite pulsation de plaisir entre ses lèvres, contre sa langue. Elle me régale, et ne pourra que le constater directement. Mes soupirs se font plus lourds et, inconsciemment, une de mes mains se reporte à l’arrière de sa nuque, mais sans agir sur son rythme, je n’en resserre pas moins ma prise sur ses cheveux, ma queue toujours plus dure, pulsante… Alors que mon regard vient chercher le sien, lui réclamant de continuer…

-J’ai effectivement rencontré d’autres dieux. De cela, j’en suis certain. Tous ne m’ont pas été parfaitement antipathiques, mais aucun ne m’as été si délicieux. Je ne pourrais cependant pas te donner plus de noms…Je pourrais essayer d’en glisser dans mes conversations, selon les moments de conscience.. mais tu comprendra que ma mémoire n’est plus ce qu’elle était… Continue..

Si mon ton aura été assez naturel bien que sans doutes un peu trop rapide sur la grande majorité de ma tirade… la finalité sonna plus comme une sorte d’ordre. Ordre trahissant pleinement le plaisir que je retire à tout ceci. Comment la remercier… ? Peut être en honorant son délicieux petit cul, une fois qu’elle aura finie de me satisfaire ainsi.. ?
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Lun 27 Juin - 17:31
Persephone
Panthéon Greco-romain
Persephone
Job : architecte paysagiste





I fuck you too

feat. @MAD WALKER




87642519c2edcd2a113e95958e2faaf7.jpgNous voilà sauvés. Au moins, je n'allais pas voir des morceaux de cadavres traîner dans cette demeure ou aux alentours. Le vampire dégénéré avait déjà bien assez fait parler de lui en provoquant ce massacre en plein jour. Vraiment, les temps ne sont plus ce qu'ils étaient. Ces bêtes qui prennent de plus en plus de pouvoir, à croire que Dracula ait trouvé des nouveaux fans. Oh J'entends, Dracula, son nom est connu de la populace... Mais sa version romanisée. Le vampire charismatique, la bête qui n'en est pas une, histoires pour faire mouiller de jeunes vierges, prête à offrir leurs cous de cygne à une paire de crocs et leurs fourreaux une queue bien aiguisée. Je n'ai jamais rencontré Dracula en personne, mais ce qu'on dit de lui, n'a rien à voir avec tout ces récits à la con. Dracula tomba amoureux d'une humaine, sosie de son défunt amour... Tout simplement risible. L'amour n'a pas sa place dans cette histoire. Ce terme, n'est-il pas utilisé pour excuser les méandres du sexe. Tout comme Hadès qui m'a enlevé parce qu'il est tombé fou amoureux de moi, juste un regard sur ma personne... et il serait tombé amoureux de ma beauté. C'est plutôt, juste un regard sur ma personne, et il a voulu posséder cet être qui était tant convoité... Salir mon corps et mon âme de sa noirceur, pour me transformer en quelque chose d'autre, et c'est certainement grâce à lui que j'ai cette force aujourd'hui. L'élève ayant dépassé le maître.

Je notais donc sa demande dans un coin de la tête... avant de le nourrir d'une autre manière, maîtrisant son plaisir par l'habilité de mes lèvres, de ma langue et de ma bouche. Ne le quittant pas du regard, accélérant le mouvement, alors qu'il me laissait le champ libre, la liberté de le goûter, de le faire vriller à ma manière... Appréciant sentir son sexe pulser entre mes lèvres. Je ne lui répondis pas, étant déjà bien occupée, et trouvant rien à répondre à ses propos... mes mains parcouraient son corps, , s'aggripant ensuite à ses hanches pour approfondir ma prise. Ce n'est que lorsqu'il me demande de continuer que j'approfondissais un peu plus la pénétration, alternant ensuite les rythmes, ne me lassant pas de son regard qui se laissait embrumer par le plaisir. D'une main, je venais lui pincer un téton, avant de reprendre ma prise sur ses hanches, pendant que l'eau continuait à couler sur nos corps.


codage par aqua



Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   Lun 27 Juin - 19:30
Mad Walker
Monstre légendaire
Mad Walker
Job : files moi du fric ou je te casse les gnous.
Localisation : Dans ton p'tit cul bien moulé, conasse.
C’est vrai, les temps ne sont plus ce qu’ils étaient. Je me souviens vaguement d’une époque ou le plus fort croquait le plus faible. Ou le fait de se vêtir, d’être propret ou encore coquet n’était que les méandre d’une existence encore très loin d’exister. Un temps ou une envie de prendre ne se voyait assouvie que par le sexe lui-même. Ou on ne se posait pas tant de questions sur comment se vêtir, comment améliorer notre confort, comment se coiffer, comment perdre autant de temps pour tellement de conneries ? Elle se casse la tête pour des choses qui appartiennent à demain. Et si le plaisir d'améliorer demain est compréhensible, l’idée de voir rider son visage pour si peu me déplait tout de même. Je consent cependant que nous n’avons pas les mêmes attentes. Bien au contraire, en réalité. Deux mondes très éloignés nous séparent. Et pourtant, nous voici, à profiter l’un de l’autre pour une durée visiblement indéterminée. C’est ainsi. Demain appellera demain et tant que je gagnerais à partager son existence... Alors demain sera à ses côtés. Et inversement sans l'ombre d'un doute. Pour l'instant, elle me suce la queue et c’est une raison bien amplement suffisante pour rester là, focalisé sur elle et toutes les choses indécentes que j’aimerais lui faire en retour. Pourquoi se traumatiser l’esprit, alors ?

En tout cas, face à tant d’ardeur, je ne pourrais que commencer à montrer des signes de faiblesses, appréciant chacun de ses dons et ce jusqu’à ce que je ne puisse plus que finir par venir éjaculer entre ses lèvres, plusieurs minutes plus tard, ayant tout de même résisté de façon assez digne, lui offrant le loisir de me goûter pleinement… Avant de décider de prendre la main… non sans remarquer ses petites provocations. Tendre mais fermement, je la relève, avant de la retourner, la penchant doucement en avant afin qu’elle en vienne à m’offrir sa croupe. Et c’est avec cette même douceur que je viendrais chercher un peu de sa propre envie, du bout de mes doigts, avant de les glisser doucement vers ses fesses et plus précisément l’entrée qui s’y trouve. Lui démontrant ainsi mon désir de tout prendre d’elle… car c’est bien là l’unique passage qu’il me demeure à goûter. Sans réellement lui laisser le temps de réagir sur la question, mon doigt viendra l’y caresser, jouant de petits cercles jusqu’à pouvoir, après un temps, se glisser doucement en elle. Je n’hésitera pas bien lubrifier le tout, que ce soit par mes sécrétions ou les siennes… entamant quelques allées et venues de ce même doigt, avant d’en accentuer la cadence assez pour pouvoir venir en glisser un second. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la question de ma verge n’ai plus à se poser. Non… Je n’attendrais même pas plus que nécessaire, avant de venir la récompenser pleinement, m’engouffrant entier en elle d’un coup assez brutal, bien qu’assez maîtrisé pour ne pas qu’elle en souffre plus que de raisons. Un peu oui, mais plus… non. Pas tant que je ne serais pas au fait de son plaisir. Une fois entier en elle… mes mouvements commenceront. Assez vite assez rapides, venant la combler de toute ma présence en chacun de mes assauts. Si je ne lui laisse pas vraiment le choix ? C’est possible. Bien que si elle s’oppose réellement à cette idée, j’imagine que je grognerais avant de me ranger à son désir. Mais sinon… oui. Je serais là, la queue bien plantée dans son petit cul à m’y engouffrer assez brutalement pour lui faire montre de toute l’honnêteté et de toute l’envie qu’elle vient d’éveiller, elle-même, en moi… Mes mains, elles, remonteront doucement jusqu’à sa poitrine afin d’en user comme prise pour raffermir ma position et la « puissance » des mes assauts…. Toujours plus sincères les uns que les autres. Et envieux. Car à nouveau, elle ne manquera en rien de me sentir pulser pleinement en elle… grognant mon plaisir dans son dos à chaque fois que je viendrais taper en elle…
Sujet: Re: Salut, c'est moi ! Ah...Et je vous emmerde. [Libre]   
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